Confronté, comme dans d’autres pays, au boom de l’énergie solaire, le réseau électrique wallon ne parvient plus à absorber la production des panneaux photovoltaïques. Pour indemniser les prosumers particuliers, plusieurs médias belges ont évoqué ces derniers jours une proposition de la Commission wallonne pour l’Energie (Cwape) qui porterait sur le versement d’une indemnité forfaitaire de 55 euros par an pour une installation moyenne.
L’information a également été relayée par BeProsumer, l’association de défense des propriétaires de panneaux photovoltaïques, qui édite également un cadastre des décrochages, actualisé deux fois par jour. Pour l’association, citée dans le journal économique L’Echo, cette somme est loin d’être suffisante. « Au regard de l’argent perdu par ceux qui ne peuvent plus injecter leur électricité au réseau voire, pire, qui doivent en racheter, ce sont des cacahuètes. L’indemnisation proposée correspond à 5 jours de décrochage. Or, certains onduleurs décrochent jusqu’à 150 fois par an », assure Régis François, président de BeProsumer.
Démenti de la Cwape
Mais dans la journée du 13 septembre, la Cwape a publié un démenti sur le montant de 55 euros. « Les informations parvenues à la presse présentent des interprétations approximatives et partielles, et des chiffres résultant de l’application d’une formule aux paramètres non encore fixés », corrige le régulateur dans un communiqué.
La Cwape rappelle également que le texte soumis à concertation n’est pas définitif et précise qu’elle ne communiquera plus à ce stade et ce jusqu’à la communication de la proposition finalisée au Ministre wallon en charge de l’Energie le 22 septembre prochain.
Comme le précise BeProsumer sur son site, quand il y a trop d’installations photovoltaïques reliées à la même cabine, les onduleurs doivent augmenter la tension lorsqu’ils injectent le courant dans le réseau. La présence d’une nouvelle installation reliée à la même cabine peut donc provoquer une surtension, qui elle même met à l’arrêt tous les onduleurs des installations qui se trouvent à proximité. On dit alors que les onduleurs se mettent en sécurité, et cela dure jusqu’à ce que les paramètres du réseau soient de nouveau acceptables. De fait, pendant toute cette période, l’installation photovoltaïque ne produit plus d’électricité et le propriétaire de la centrale doit en informer son gestionnaire de réseau.
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