D’après pv magazine international.
Les recherches menées par le NREL sur les cellules solaires bifaciales en pérovskite ont abouti à un coefficient de bifacialité compris entre 91 et 93 %, ce qui porte à conclure que le pérovskite bifacial pourrait représenter une solution préférable pour un coût moyen actualisé de l’électricité moins élevé. Les conclusions de l’étude ont été publiées dans Joule.
La pérovskite est prometteuse en raison de ses coûts de productions faibles et de sa finesse qui permet de la déposer sur la plupart des surfaces. Si certaines problématiques demeurent, notamment au niveau de la stabilité et de la longévité des pérovskites, de nouveaux records de rendement ont été battus au fil des mois ces dernières années.
Par le passé, les essais de pérovskites bifaciales ont peiné à suivre le rythme des cellules monofaciales, qui enregistrent actuellement un rendement record de 26 %. En outre, les cellules bifaciales coûtent plus cher à fabriquer que leurs homologues monofaciales. D’après les chercheurs du NREL, pour que cette technologie puisse être compétitive, il faudrait que les cellules bifaciales présentent un rendement sur la face avant qui avoisine celui de la meilleure cellule monofaciale, et que le facteur de bifacialité soit proche de 100 % du rendement de la face avant.
Avec la cellule bifaciale à simple jonction dernièrement mise au point par le NREL, un rendement de 23 % a été enregistré à l’avant, la face arrière atteignant un facteur de bifacialité compris entre 91 et 93 % de ce chiffre. L’équipe de chercheurs assure que les cellules bifaciales pourraient générer 10 à 20 % d’énergie en plus que les cellules monofaciales.
Avant la fabrication de cette cellule record, les scientifiques ont eu recours à des simulations optiques et électriques afin de déterminer l’épaisseur idéale. Si la couche avant doit être suffisamment épaisse pour absorber la majeure partie des photons d’une partie donnée du spectre solaire, une couche en pérovskite trop épaisse peut en revanche bloquer les photons.
Pour l’arrière de la cellule, l’équipe du NREL a dû déterminer l’épaisseur idéale de l’électrode arrière afin de minimiser les pertes par résistance. L’équipe souligne que l’équilibre entre les pertes par résistance et les pertes optiques doit être pris en considération. L’électrode arrière en oxyde transparent doit donc être suffisamment épaisse de sorte à minimiser les pertes par résistance, mais aussi assez fine pour minimiser l’absorption parasite.
Traduction assurée par Christelle Taureau.
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