Rachetée en avril 2022, l’entreprise Cap Sud, désormais Helexia Agri, est spécialisée dans le développement, la construction et l’exploitation de centrales photovoltaïques sur toitures de bâtiments agricoles. Elle est donc venue compléter le spectre de compétences de Helexia, tourné vers l’efficacité énergétique des entreprises et de la grande distribution.
Au moment de son rachat, la société placée en redressement judiciaire connaissait d’importantes difficultés, au niveau technique et de la maîtrise foncière. Après avoir consacré une année entière à la reprise du portefeuille client existant, Helexia Agri a aujourd’hui renforcé son activité commerciale avec de nouvelles solutions de hangars agricoles. « Nous sommes parvenus à pérenniser les dossiers de Cap Sud, rassurer nos partenaires, les agriculteurs, et avancer dans la construction de leurs projets », décrit Adrien Demont, le nouveau directeur général d’Helexia Agri à pv magazine France.
Retrouver la confiance
Ce sont ainsi plusieurs hangars agricoles qui ont été livrés, poursuivant ainsi l’augmentation de production d’énergie solaire qui était de 38,6 MW en décembre 2022 pour 350 centrales photovoltaïques. « Nous avons récupéré plus d’une centaine de dossiers en maîtrise foncière et une centaine sont aujourd’hui en cours de construction ou prêts à construire », liste Adrien Demont, ancien chef de projet photovoltaïque de 2015 à 2019 chez Helexia.
Pour l’heure, la majorité de cette activité porte sur la construction de hangars agricoles neufs équipés de centrales photovoltaïques, que Helexia Agri finance, construit et exploite. Depuis le début de l’année, l’offre a été clairement formalisée et se décline en trois types de bâtiments : Agri Sud (modulable entre 800 à 1800 m² de superficie), Agri Est-Ouest (modulable entre 770 à 1730 m²) et Agri XS (un standard de 640 m²). Selon la taille de la toiture, les puissances des centrales photovoltaïques sont comprises entre 100 et 500 kWc. « Nous nous adaptons aux besoins de l’exploitant, que ce soit pour du stockage de fourrage, de machines agricoles ou pour le bétail… L’agriculteur, avec qui nous signons un bail emphytéotique, conserve l’usufruit du bâtiment pendant trente ans. A l’issue de cette période, le bâtiment comme la centrale photovoltaïque lui appartiennent à 100 % », détaille Adrien Demont.
L’autoconsommation en réflexion
Dans l’offre actuellement proposée par la société, la production d’électricité est revendue par Helexia Agri, la centrale étant raccordée au réseau. « Notre modèle économique privilégie le tiers investissement, justifie le directeur général. Toutefois, nous réfléchissons à diversifier nos offres dans la location de toiture ou l’autoconsommation. En effet, avec l’augmentation des coûts de l’énergie, de plus en plus d’agriculteurs nous en font la demande, en particulier quand ils possèdent des méthaniseurs, qui consomment beaucoup d’électricité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cela fait donc sens de couvrir une partie de leurs consommations par du photovoltaïque en autoconsommation ».
Parallèlement, Helexia Agri souhaiterait relancer, d’ici à la fin de l’année, l’activité rénovation de hangars existants, sur laquelle officiait déjà Cap Sud. Cette activité nécessite souvent des travaux de désamiantage, de rénovation de couverture et de renforcement de la charpente pour supporter le poids des panneaux solaires.
Enfin, l’entreprise, qui compte aujourd’hui 80 personnes, s’attèle à pérenniser ses contrats actuels et à gagner de nouveaux contrats. Elle s’est en effet fixée comme objectif de détenir 20 MW de projets en développement d’ici à la fin d’année.
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