D’après pv magazine International
Des scientifiques de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas ont mis au point une technique expérimentale de réparation du verre endommagé des modules photovoltaïques qui, selon eux, donne de bons résultats en termes de faisabilité technique et d’efficacité. Ils ont publié leurs travaux dans l’article « Experimental repair technique for glass defects of glass-glass photovoltaic modules – A techno-economic analysis”, dans Solar Energy Materials and Solar Cells. « Jusqu’à présent, les défauts du verre étaient considérés comme une défaillance irréparable », souligne les auteurs, qui rappellent que le verre brisé peut entraîner une rupture de l’isolation de la couche encapsulante, ce qui provoquerait la pénétration d’eau et d’humidité dans les modules, ou la création de microfissures dans les cellules solaires, ce qui serait préjudiciable à leur performance.
La technique qu’ils proposent est donc basée sur une méthode de réparation des laminés de verre de pare-brise de la société allemande Novus Automotive GmbH et sur les conseils de l’expert international du verre Marcel Falk. Elle est mise en œuvre en plusieurs étapes : identifier la fissure ; refroidir ou chauffer le module PV pour qu’il atteigne la température requise de 5°C à 29°C ; nettoyer le module avec un produit de nettoyage pour vitres ; insérer la résine de réparation en goutte à goutte ; appliquer une résine réparatrice ; placer une lampe à ultraviolets (UV) à une distance de 20 à 30 cm et durcir pendant au moins 20 minutes ; et vérifier si toutes les fractures ont été réparées. « Une lampe UV d’une intensité de 108 W UVA est nécessaire pour renforcer la résine, qui peut également être durcie par la lumière UV naturelle », précisent-ils.
Ils ont effectué des simulations accélérées de la durée de vie de la chaleur humide, ainsi que des tests de performance et de fiabilité, afin de valider l’efficacité du processus de réparation. Ils ont comparé les performances de 30 panneaux endommagés par le verre à celles de modules non endommagés, qui provenaient tous d’une installation photovoltaïque opérationnelle exploitée par SolSolutions aux Pays-Bas. Cette installation utilise des panneaux de 290 W fournis par le producteur chinois DMEGC. Cette expérience a permis à l’équipe de recherche de vérifier que la méthode proposée n’endommage pas les panneaux réparés, qui se sont avérés fonctionner “correctement” après la réparation et les tests. Toutefois, ils notent que des tests plus approfondis doivent maintenant être réalisés.
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