Agrivoltaïsme et blockchain pour les exploitations viticoles

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D’après pv magazine International

Des scientifiques de la City University of Hong Kong ont mis au point un nouveau système pour les projets photovoltaïques dans les exploitations viticoles. Les chercheurs ont décrit leurs conclusions dans l’article “Integrated techno-economic and life cycle assessment of shared circular business model based blockchain-enabled dynamic grapevoltaic farm for major grape growing states in India“, qui a récemment été publié dans Renewable Energy.

Fonctionnement du modèle agrivoltaïque basé sur la blockchain.

Image : DR

Les chercheurs ont utilisé des modèles commerciaux circulaires (CBM) basés sur la blockchain et des technologies de contrats intelligents pour assurer la coordination entre les opérateurs de parcs photovoltaïques et les viticulteurs. « Le système fonctionne sans blockchain, a déclaré le chercheur Nallapaneni Manoj Kumar à pv magazine. Mais la technologie aide à assurer une coordination parfaite, par exemple pour l’utilisation de l’eau, entre l’irrigation des cultures et le lavage des panneaux solaires. Cela n’est possible que si le système est capable de suivre les conditions météorologiques en temps réel et de fonctionner automatiquement par le biais de contrats intelligents ». L’étude s’est également penchée sur les risques de conflit autour du partage des terres ou de l’utilisation de l’énergie. Ils ont nommé leur concept « Blockchain-enabled Dynamic Grapevoltaics » (BCeDGVs).

Pour étudier la faisabilité, une ferme photovoltaïque d’un hectare est modélisée pour 12 régions viticoles de l’Inde et analysée à l’aide de l’approche RePLiCATE (Resilience Performance, Life Cycle Analysis, and Techno-Economic). La modélisation a porté sur 1 458 plants répartis sur 27 rangées et sur une installation photovoltaïque de 504 kW disposée sur 14 rangées. Le système comprenait des panneaux d’une puissance de 100 W chacun et de dimensions de 1 197 mm × 535 mm. L’espacement entre les modules était de 0,13 mètre.

Au final, les scientifiques ont indiqué que leurs premières modélisations avaient montré que l’utilisation de la blockchain permettait de réduire la consommation de l’eau et d’améliorer l’impact environnemental des centrales agrivoltaïques. Selon eux, le recours à l’agrivoltaïsme assisté par la blockchain devrait être testé sur d’autres aspects et pourraient faire évoluer une partie du modèle économique.

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