D’après pv magazine International
Le fournisseur d’énergie espagnol Iberdrola se sert d’un vrai chien et d’un chien-robot pour détecter les défaillances dans l’une de ses centrales PV au sol.
Le véritable chien utilise ses capacités olfactives pour repérer les problèmes sur le réseau électrique qui pourraient entraîner des coupures de courant. Il a été dressé par des techniciens de ScottishPower, filiale d’Iberdrola au Royaume-Uni, pour repérer les défaillances. D’après l’entreprise, l’animal a atteint un taux de succès de 100 % lors d’un test réalisé en décembre dernier.
« Non seulement il a repéré tous les problèmes qui avaient été préparés, mais il a aussi su en détecter certains qui n’étaient pas au programme », affirme Iberdrola en soulignant que le chien permet de gagner du temps et d’éviter du travail inutile en contribuant à réparer six défaillances aussi rapidement que possible. « Le dressage du chien n’est pas le fruit du hasard : il s’inscrit dans un projet pilote rassemblant plusieurs actions menées par l’entreprise pour faire face à la météo capricieuse du pays. »
Outre les services fournis par le chien en chair et en os, Iberdrola utilise aussi un chien-robot sur la centrale PV. Le dispositif est doté d’un système de vision thermique intégré qui génère des rapports thermographiques sur le statut des différents composants de la centrale PV à mesure qu’il chemine entre les rangées de panneaux en suivant un itinéraire programmé. D’après Boston Dynamics, l’entreprise installée aux Etats-Unis qui a développé le robot, son principal avantage réside dans ses pattes, qui s’adaptent à tout type de terrain.
Iberdrola affirme que le chien-robot est capable de détecter et d’analyser des défaillances survenant dans les sous-stations.
« Ce petit assistant technologique présente de multiples avantages, explique l’entreprise. Ainsi, il prend des photos haute résolution qu’il compare avec des images prises précédemment, ce qui lui permet de détecter des changements survenus au niveau des infrastructures qui peuvent échapper à l’œil humain. »
L’entreprise ajoute que le robot peut collecter une grande quantité de données, ce qui peut l’aider à augmenter le nombre d’inspections réalisées chaque année.
Boston Dynamics a vendu son premier chien-robot en 2020 au prix de 69 300 €. Jusqu’à présent, il est utilisé par différents secteurs pour une large gamme d’applications. Le fabricant américain indique qu’à l’origine, ce chien-robot servait à inspecter la construction de tunnels d’infrastructure actifs.
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