D’après pv magazine International
L’entreprise Infinity Turbine, installée aux États-Unis, a annoncé la mise au point d’un nouveau système de dessalement de l’eau qui déploie une batterie à flux redox d’eau salée fournie par sa filiale Salgenx.
« Le système de dessalement se sert du cycle de la batterie à flux d’eau salée, lequel s’appuie sur le mouvement des ions entre deux électrodes pour stocker ou décharger l’électricité sans membrane, ce qui est typique des batteries à flux de vanadium ou de brome, indique Greg Giese, PDG de Salgenx, à pv magazine. Dans ce cas, le processus est utilisé pour retirer le sel présent dans les eaux saumâtres ou l’eau de mer. La batterie peut être chargée à l’aide d’une source d’énergie renouvelable, comme l’énergie solaire ou une grande éolienne, ce qui en fait un système à la fois respectueux de l’environnement et d’un bon rapport coût-efficacité. »
D’après Greg Giese, le nouveau système de dessalement est en cours de développement en laboratoire et sera testé en conditions réelles pour des applications fixes et des navires maritimes. Cette technologie pourrait être utilisée sur des bateaux de croisière ou des cargos, ainsi que pour des opérations militaires sur des bases avancées, où le dessalement constitue une option préférable au transport d’eau douce ou au recours aux systèmes coûteux de dessalement par osmose inverse. « Ce système peut changer la donne dans le secteur du dessalement, poursuit Greg Giese. Il propose une façon durable et d’un bon rapport coût-efficacité de produire de l’eau douce à partir d’eau de mer, ce qui est vital dans des régions où la rareté de l’eau est un problème majeur. Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’être à l’avant-garde de cette technologie et avons hâte de travailler avec nos partenaires pour apporter cette solution aux communautés du monde entier. »
Le fabricant de batteries indique que sa batterie à flux redox d’eau salée possède une densité énergétique de 125,7 Wh/L. Selon l’entreprise, le coût du matériel représenterait 4,69 €/kWh, 241 €/kWh pour l’infrastructure du système pour un coût total du système de 468 880 €, soit 155 €/kW pour la batterie de 3 000 kWh.
Traduction assurée par Christelle Taureau.
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