D’après pv magazine Espagne
Dans le cadre du projet pilote SisAl en Espagne, SilBuCam, cabinet de conseil espagnol spécialisé dans les procédés métallurgiques, fabrique du silicium de grade solaire. Mené par l’Université norvégienne de sciences et de technologie (NTNU), ce projet doté d’un budget de 14 millions d’euros intègre 22 entreprises originaires de neuf pays sur trois continents.
SilBuCam se charge de la coordination en fabriquant du silicium métal grâce à un procédé circulaire breveté à faible impact environnemental, qui ne génère pas de CO2 et se passe du charbon, lequel introduit des impuretés.
« En plus d’être beaucoup plus durable, ce procédé est considérablement moins onéreux », a indiqué Javier Bullón, directeur général de SilBuCam, à pv magazine.
Plus précisément, il consomme trois fois moins d’énergie et élimine les émissions directes de CO2 et autres polluants nocifs. En outre, il s’agit d’un procédé circulaire qui transforme des sous-produits issus d’autres processus (par exemple de l’aluminium recyclé et des particules fines de quartz) en nouvelles matières premières telles que du silicium et de l’aluminium métallurgique.
Le projet pilote SisAl, en place depuis deux ans, poursuit deux grands objectifs. Le premier consiste à produire des alliages hypereutectiques Al/Si en Europe, la production mondiale étant actuellement limitée à la Chine pour l’essentiel. Le second est de produire du silicium de qualité suffisante pour l’industrie solaire sans générer de CO2 et sans recourir au charbon.
« Nous devons continuer à travailler et attendre que l’industrie photovoltaïque européenne renaissante s’intéresse à ce silicium, qui pourrait représenter l’indépendance vis-à-vis de la Chine pour la fabrication des wafers solaires », a expliqué Javier Bullón.
Pour passer de la phase pilote à l’échelle semi-industrielle, le projet nécessitera 10 millions d’euros d’investissement.
« En usine, en kilowatts/heure, les plaques de silicium métallurgique produisent autant que le polysilicium tout en présentant l’avantage d’une déperdition de chaleur bien moins importante, de sorte que les modules installés dans des régions chaudes comme l’Espagne fonctionneront aussi bien, voire mieux », a ajouté Javier Bullón.
Traduction assurée par Christelle Taureau.
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