Les projets retardés par le covid et la crise d’approvisionnement qui a suivi finissent par sortir de terre. C’est le cas de la centrale solaire de Logelbach qui sera bientôt mise en place près de Colmar, dans le Grand Est. Initialement prévu pour fin 2021, le début de la construction de l’installation au sol a été annoncé la semaine dernière par Voltalia dans un communiqué. De début 2022, sa mise en service sera donc décalée au deuxième semestre 2023.
Située dans la commune de Wintzenheim, dans le Haut-Rhin, la centrale solaire de Logelbach va s’étendre sur 12 hectares d’une ancienne décharge pour atteindre une capacité installée totale de 12,1 MW. Avec ses 21 384 panneaux solaires, l’installation devrait produire l’équivalent de la consommation en électricité d’environ 6 000 habitants. Toute sa production sera injectée au réseau.
Avec cette opération, Voltalia se renforce dans le Grand-Est où elle exploite, à date, uniquement des parcs éoliens. Plus largement, la région intéresse de manière croissante les développeurs, notamment en raison de la pression foncière toujours plus forte pour les actifs solaires dans les régions les plus ensoleillées. Les économies d’échelle et la recherche de rentabilité en se plaçant près des postes sources (pour éviter les frais de raccordement trop élevés) sont autant d’arguments annexes pour se positionner dans les régions plus au nord.
Ici, le site de « Logelbach » est situé à 400 mètres du premier poste source dans la commune de Wintzenheim. Le lieu-dit « Logelbach » est en partie détenu par un propriétaire privé qui a mis à disposition ses parcelles en vue de l’installation d’une centrale solaire. « Du fait du confinement existant au droit du site relatif à l’ancienne décharge, les fondations des panneaux ont été adaptés afin de ne pas impacter le sol existant. Les fondations par longrines béton ont ainsi été préférées aux systèmes de pieux battus dans le sol », précise Voltalia dans l’évaluation environnementale du projet.
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Bonjour,
Pourquoi recouvrir de panneau photovoltaïque une zone qui pourrait être végétalisé ?
Ne pensez-vous pas qu’il y a suffisamment de surface artificielle, de parking, de toitures … disponibles pour accueillir de tel projet plus tôt que de favoriser la revégétalisation des zones susceptibles de pouvoir l’être ?
Ne pensez-vous pas que la priorité est la décarbonation et le développement de zone permettant de sauvegarder la biodiversité ?
Un hectare de forêt peut absorber entre 6 à 16 tonnes de CO2 par an, en fonction des essences, du climat, des sols…
Selon l’ADEME, l’empreinte carbone du photovoltaïque est de 43,9 gCO2eq/kWh (pour un panneau fabriqué en Chine) et 25,2 gCO2eq/kWh (pour un panneau fabriqué en France). Ceux qui dessinent des fleur pour arrêter des centrales nucléaires seraient bien inspirer des les dessiner pour protéger la biodiversité !!!
Bonjour,
Comme vous pouvez le constater, c’est une ancienne décharge. Autant valoriser ce lieu en produisant de l’énergie non ? Connaissez vous le prix pour l’installation de PV sur des ombrières ? Toutes les toitures ne sont pas conçues aujourd’hui pour accueillir des PV et ce sont des puissances bien plus faibles. Ce genre de projet permet de compléter l’énergie nucléaire lors de pics de consommation, ce qui n’est pas négligeable. Surtout que les chiffres que vous exposez sur l’absorption de CO2 par les forêts concernent les forêts existantes, avez vous pensé combien de temps il faudrait avant que ce lieu puisse devenir une forêt étant capable d’absorber autant de CO2 ? Et qu’arrivera t’il lorsque quelqu’un décidera de bruler les arbres ayant poussés ? Car oui c’est un cycle, une forêt trop vieillissante cessera d’absorber du CO2 et nécessite d’être entretenue. Il n’y a pas de solution miracle, et le solaire PV est une bonne alternative.