Le producteur d’énergies vertes enoé énergie a dévoilé ses engagements pour l’agrivoltaïsme au travers de sa charte « Agrinoé », signée avec la FNO (Fédération Nationale Ovine). Ce document de 9 pages rappelle les engagements d’Enoé à faire de l’activité agricole, du bien-être animal et de la préservation de l’environnement une priorité dans les projets agrivoltaïques.
Elle se pose ainsi comme condition de contribuer à la pérennité des exploitations agricoles et de développer des outils de production modernes, fiables et efficaces et à lutter contre les problématiques majeures des filières agricoles. Les critères de la charte s’inscrivent donc dans la définition portée par l’Ademe, en termes de critères de qualification (vocation agricole respectée, revenus et services rendus adaptés à l’agriculteur) et en termes d’impact environnemental et de réversibilité des projets agri-PV.
Un projet agri-PV sur moins de 40 % de la surface agricole utile
A titre d’exemple, le texte stipule que le loyer versé au(x) propriétaire(s) du foncier ne doit pas entraîner de surenchère du prix du foncier. La rémunération versée à l’exploitant agricole sous forme de contrat de prestation, à titre de revenus complémentaires et non concurrentiels avec les revenus agricoles, ne peut dépasser 35 % du chiffre d’affaires moyen (hors évènements exceptionnels). Pour la pérennité du projet, l’implantation de l’outil agrivoltaïque (surface totale de la centrale agrivoltaïque et non cumul de la surface de modules) ne doit pas dépasser 40 % de la Surface Agricole Utile (SAU) de l’exploitation, et 10 % du parcours pour les projets avicoles.
« Pour la FNO, l’agrivoltaïsme peut être une opportunité à saisir pour conforter l’élevage ovin et installer de nouveaux éleveurs alors que la production française d’agneaux ne couvre que 54 % de la consommation. C’est dans ce sens et sur la base de la charte Agrinoé que la FNO a répondu présente pour accompagner enoé dans le développement de projets vertueux pour le monde agricole et la production d’énergie renouvelable », a indiqué Michèle Boudoin, présidente de la Fédération Nationale Ovine.
Comme première action concrète, Enoé a annoncé parallèlement le dépôt d’un permis de construire pour 3 projets agrivoltaïques alliant élevage et production d’énergie dans la Haute-Vienne pour une puissance de 85,2 MWc. Ils s’inscrivent dans une politique de territoire, sur la Communauté de Communes du Haut Limousin en Marche, qui regroupe 40 communes pour 23 500 habitants. Les centrales agrivoltaïques, conçues pour optimiser la production de fourrage et le bien-être animal, seront implantées sur 26 à 35 % de la SAU, permettent de garantir la performance technicoéconomique des exploitations et ainsi que le maintien de l’activité historique d’élevage du territoire.
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