L’Institut Mines-Télécom (IMT) d’Albi a organisé deux jours de rencontres et d’ateliers regroupant près de 80 acteurs pour coordonner le déploiement concret du projet Ecotrain et préparer les prochaines étapes en vue d’une implémentation en Occitanie d’ici à 2026.
Dans le détail, les échanges ont eu lieu les 29 et 30 août derniers et ont réuni un panel d’acteurs industriels, de collectivités locales et régionales, de services de l’Etat et d’acteurs financiers. Douze ateliers de pilotage et trois plénières ont été organisés avec l’objectif de construire une vision commune, d’identifier les verrous technologiques et scientifiques et de comprendre les besoins sociologiques et économique autour du développement de la solution de mobilité verte à très basse emprunte carbone.
Pour rappel, le projet Ecotrain vise à mettre en place une solution de mobilité décarbonée basée sur un système de navettes ferroviaires utilisant les rails existants ainsi que sur une flotte de véhicules électriques disposés dans les gares pour les trajets dits du « dernier kilomètre ». Le tout repose sur un système d’alimentation solaire, basé sur l’autoconsommation collective intégrant la mise en oeuvre d’une charge pensée « au fil du soleil ».
Pour soutenir la phase de R&I opérationnelle, l’IMT Mines d’Albi a pris la coordination scientifique du projet en avril dernier et, pour l’occasion, a ouvert six postes de recherches. « Après une phase de conception de l’architecture du programme, le plan national d’investissement « France 2030 », et plus précisément le volet « décarbonation et digitalisation du transport ferroviaire » opéré par l’ADEME, a permis d’initier les travaux de R&D et de prototypage des premiers volets du programme », explique Norbert Ferraud, le directeur des écosystèmes de recherche et d’innovation pour l’industrie durable et les mobilités de l’IMT Mines albigeois dans une récente publication sur le sujet.
En plus du service automatisé fret+passager de navettes ferroviaires autonomes ultralégères (Ecotrain) et des voiturettes électriques (Avatar) positionnées aux stations Ecotrain pour affiner le maillage du territoire péri-urbain et rural, le programme de recherche vise à exploiter et creuser le concept d’internet physique pour optimiser la logistique du système et à développer des infrastructures dédiées aux navette ultralégères moins coûteuses en termes d’investissement, incluant le maintien opérationnel et la mise en place de services de connectivité et communication.
D’après les informations obtenues par pv magazine France auprès du coordinateur du projet Philippe Bourguignon, cette partie sera complétée par la mise en place d’ombrières photovoltaïque standardisées, bon marché et durables, capables d’être optimisées dans un système de boucle locale de l’énergie. « Un système de solutions techniques et des schémas organisationnels innovants de production photovoltaïque d’énergie permettra d’alimenter le rechargement des batteries des navettes Ecotrain et véhicules Avatar d’une part, mais aussi les activités socio-économiques de proximité d’autre part, dans une logique d’autoconsommation collective (loi du 3 mars 2021) », ajoute Norbert Ferraud.
Les acteurs impliqués dans les premières phases de développement des différents programmes :
ADEME, Agence de l’Innovation des Transports, AMARENCO, ARCADIS, CCI Tarn et Occitanie, CESER Occitanie, DGITM, EUROSUD, IMT Mines Albi, IMT Mines Alès, IMT Nord-Europe, Groupe La Poste, LEADTECH, NGE Eugénie, NGE TSO, Région Occitanie, Services du Premier Ministre, SYNTONY, STRMTG, SOCOFER, STRATIFORME
Les sponsors ou acteurs rejoignant le programme :
AVATAR Mobilités, Banque des Territoires, Communauté d’Agglomération d’Albi, Grand Villeneuvois et Rodez, CAF, Groupe BPCE, CCI Gers, Club TGV Agen Porte de la Gascogne, CQFD Composite, IRT M2P, INSA Toulouse, ISAE SupAero, INFRABEL, La Fabrique des Mobilités, LEON KAIMUS, NOKIA, SNCF, SYSTEREL, UNECTO, Ubiant, UTC Compiègne…
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