D’après pv magazine Espagne
Le scientifique espagnol José Antonio González Ibáñez a mis au point un système capable de générer et de stocker de l’hydrogène à partir de l’eau du robinet, sans recourir à l’électrolyse. « Jusqu’à aujourd’hui, l’électrolyse est le moyen le plus répandu pour produire de l’hydrogène. Toutefois, ce processus nécessite une consommation électrique significative qui le rend peu intéressant d’un point de vue économique », a-t-il déclaré à pv magazine.
Le prototype consiste en un réservoir rempli d’eau, de ferrosilicium et d’hydroxyde de sodium. La production d’hydrogène commence avec l’envoi d’air comprimé par un compresseur de 20 W dans la partie inférieure du réservoir.
Le compresseur rejette l’air sous pression dans le réservoir. Le compresseur déverse l’air sous pression dans la partie inférieure du réservoir. C’est l’air qui provoque la réaction entre les différents composants chimiques et génère l’hydrogène. « Ensuite, l’hydrogène généré sort de la partie supérieure du premier réservoir pour être introduit dans un réservoir également pressurisé, rempli d’eau, de sorte qu’il est alimenté au réservoir d’eau par sa partie inférieure, et celui-ci passe vers le haut à travers le volume d’eau, qui recueille les impuretés que l’hydrogène a pu entraîner et sort de la partie supérieure du réservoir », explique l’auteur du prototype. Enfin, le réservoir de nettoyage est acheminé par un conduit supérieur vers un réservoir de stockage. Le réservoir est équipé de contacts fermés, d’une soupape de sécurité et d’une ligne de sortie assistée par une électrovanne.
« Nous travaillons actuellement à la mise au point d’un modèle doté d’un réservoir de 220 litres capable de fonctionner à une pression de 1 kg/cm² avec un débit de 30 litres par minute, poursuit José Antonio González Ibáñez. Cela permet de produire du chauffage, de l’eau chaude et de l’électricité pour un foyer ou une petite entreprise ». Le groupe œuvre en outre à la conception d’un modèle plus grand capable de fonctionner à une pression de 750 kg/cm² et qui serait en mesure d’alimenter une centrale thermique ou un navire porte-conteneurs.
Parmi les avantages du dispositif , « l’hydrogène est produit sur le lieu de son utilisation, ce qui permet d’éliminer la problématique du transport », souligne le scientifique qui précise que le dispositif en cours de construction comporte trois réservoirs, “le premier, pour la réaction, le second, pour le lavage, et le troisième, un réservoir de stockage d’hydrogène de 220 litres, à 1 bar ou kg/cm2. Pour l’heure, comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous, le prototype utilise 100 grammes de ferrosilicium et 100 grammes d’hydroxyde de sodium, qui réagit avec 5 litres d’eau.
Mise à jour : l’article a été amendé le 29/11/22 car il faisait état de niveaux de prix d’H2 sujets à caution.
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Depuis le temps qu’on cherchait le moteur à eau, on s’en rapproche ! Juste une question : d’où vient l’énergie ???
Et l’hydroxyde de sodium il est produit comment ? Je vous le donne en mille : par électrolyse d’eau salée 🤣🤣
Donc pas miracle évidemment 🤪
Bravo.cette invention est révolutionnaire mais je me pose des questions. Que devient l’oxygène dans cette opération. Peut on avoir plus de précisions. Un brevet est il déposé…?
Merci de me repondre
Admettons que ca marche… Parce que juste du ferrosilicium et de la soude bah je vois pas trop. Le second pouvant être utilisé comme accélérateur de réaction mais entre quoi et quoi (de l’eau stable et de l’air stable) ? Admettons que ca marche, le dernier bidon se retrouve avec un mélange de beaucoup d’air et d’un peu d’hho (résultat de l’electrolise). Donc, de un c’est de la merde, et de deux c’est dangereux.
Donc admettons que ca marche… Gg au mec belle découverte mais ca sert à rien.
Après quelques recherches, il apparaît que cette technique était utilisée il y a un siècle pour produire de l’hydrogène avec un appareil mobile
Le mélange ferrosilicium et soude caustique créé de l’hydrogène abondamment, mais en se consumant.
Donc il ne faut pas simplement de l’eau du robinet et de l’air comprimé comme le laisse prétendre l’article, l’hydrogène ne provient pas de l’eau mais des éléments chimiques en présence, qu’il faut remplacer au prix fort.
Et comble du comble, le modérateur élude tout avis contraire à l’article.
Voici qui confirme que votre leitmotiv c’est la rétribution, en aucun cas l’information.
Enfin, je comprend bien qu’éprouver une information est un travail très difficile et chronophage, que seul un journal sérieux peut se permettre. Sans compter que ça élimine d’office un grand nombre d’articles démagogiques pensés spécifiquement pour générer des clics. Comme celui-ci.
Je reste convaincu que cette désinformation est très dangereuse pour la société, du fait qu’elle ancre dans la tête des gens lambda l’idée qu’il y a des tas de réponses à leurs problèmes, et que des puissants empêchent l’aboutissement des dites solutions.
Or si ces solutions n’aboutissent pas c’est simplement parce qu’elles ne sont pas viables.
Et plus c’est gros plus ça marche.
C’est le cas de cet article. Le chercheur affirme qu’il créé l’équivalent de 8kw pour 0.015 e, soit environ 100 fois moins cher que l’électricité au cours actuel !
Il évoque la possibilité d’alimenter des maisons, des centrales thermiques et des navires ! Rien que ça !
Autrement dit il détient la solution ultime aux problèmes de l’humanité. Comment ne pas s’émouvoir.
Mais bien sûr l’état préfèrera construire des Epr, des Iters et des moteurs 10 000 fois plus chers, à cause des lobbyes évidemment !
Donc les puissants nous empêchent d’accéder à un monde nouveau, plus beau.
Mais puisque c’est si simple, construisons-le dans notre garage !
Et c’est là que nous comprendrions qu’un “journaliste” a mal fait son travail, qu’il a omit de chercher, que le chercheur a omis de préciser, que ce n’est pas le prix de l’eau qu’il faut compter.
Les vrais réactifs de ce système sont le ferrosilicium et l’hydroxyde de sodium, ils produisent de l’hydrogène en abondance au contact l’un de l’autre. Ce mélange s’appelle l’hydrogénite (un terme datant de 1910!). Las, évidemment les composés laissent des plumes dans cette réaction, il s’en perd un kg pour fabriquer 1300L d’hydrogène, et l’hydrogène ainsi fabriqué est incomparablement plus cher que les solutions courantes.
Voici donc à nouveau un chercheur qui préfère rester convaincu qu’il a fait une vraie trouvaille, plutôt que faire de vrais calculs. Ou juste ouvrir les yeux.
Comme tout un tas de farfelus solitaires, soutenus exclusivement par une classe prolétaire.
Bien à vous.
Ce procédé n’est pas nouveau il a été utilisé pour produire de l’hydrogène par l’armée pdt la 1ère guerre mondiale
Cela semble trop beau pour être vrai. De l’essence à 0,015€ au lieu de 2€ le litre ?
Cela tiendrait du miracle. Mais pourquoi pas ?
Y-a-t-il de plus amples renseignements à ce sujet ?
Bonjour, et pourquoi pas ..cella économisera de l énergies fossile, mais les taxe pour le gouvernements seront calculer comment ?
Très intéressant.
Cela ressemble au mythique moteur à eau que l’on nous fait miroiter depuis plus de 100 ans.
Cependant le croquis ne montre pas l’arrivée d’eau, pour un fonctionnement en continu.
Qu’advient il de l’oxygène ainsi libéré.
Quelle est la durée de vie des additifs utilisés.
Quelles sont les impuretés, comment et quand les éliminer.
Que représentent les cloisonnements verticaux dans le 3e réservoir.
Y-a-t-il une nomenclature des détails du dessin.
Merci de bien vouloir m’éclairer.
An old solution to a new problem? Hydrogen generation by the reaction of ferrosilicon with aqueous sodium hydroxide solutions (P. Brack, S. Dann, K. Wijayantha, P. Adcock, S. Foster)
Selon ce papier disponible sur le portail scipedia (rechercher “scipedia An old solution to a new problem”), on ne peut atteindre avec la réaction ferrosilicium + soude qu’une production maximale d’Hydrogène de 14% en poids du silicium (c’est un maximum théorique, ils ont obtenu 5% expérimentalement)
Donc, imaginons au maximum 14% des 100g de ferrosilicium tel que décrit par le “scientifique” espagnol (sachant qu’en vrai il faudrait soustraire le poids du fer, mais on ne connait pas la teneur du mélange ferrosilicium utilisé, alors faisons une estimation par le haut), la réaction produira au mieux 14g de dihydrogène (14g x 0,09g/L = ~150 L à pression atmosphérique tout de même).
Selon wikipedia le pouvoir calorifique supérieur (PCS) du dihydrogène vaut 39,405 kWh/kg (article” Dihydrogène”, chapitre “stockage”, sous chapitre “Gaz comprimé”)
Donc par la réaction des 100g de FeSi et 100g de NaOH on obtiendra au mieux une énergie de ~0,55 kWh (= 0,014 kg x 39,405 kWh/kg) au lieu de … 125 kWh annoncés (le “scientifique” écrit 125 kW mais il se trompe dans les unités, il exprime l’énergie en kW (qui est l’unité de la puissance) et non en kWh)
Donc “l’inventeur” (qui refait simplement une réaction connue depuis 100 ans au moins) surestime au moins ~227 fois sa production d’H2… et donc sous estime au moins 227 fois ses coûts.
Les industriels produisent aujourd’hui de l’hydrogène vert autour de 5€/kg, soit 0,128 €/kWh (=5 €/kg / 39 kWh/kg)
Un litre d’essence si on reprend le chiffre donné dans le texte ci-dessus, contient environ 8,3 kWh, donc la même énergie avec de l’H2 vert coûte environ 1,06 € (= 0,128 €/kWh x 8,3 kWh)…
…mais peut-être vous laisserez vous séduire par cette méthode “révolutionnaire”, non-renouvelable, qui vous coûtera au moins (j’ai été gentil dans les calculs, j’ai pris la fourchette haute) 0,0111515 x 227 = 2,53 € pour l’équivalent d’un litre d’essence, sans les taxes…
Ok donc pour avoir une production sur place d’h2 sans consommer trop d’électricité, c’est bien mais la soude caustique (hydroxyde de sodium ) et produite par électrolyse. Et le ferrosilicium est produit soit dans des hauts fourneaux donc pas ouf soit par des gour a arc électrique. Bref, j’ai comme un doute que la production soit moins consommatrice d’électricité sur son ensemble…