Depuis 2010, Helexia accompagne les entreprises dans leur transition énergétique. « Nos clients sont des propriétaires et exploitants de grands bâtiments commerciaux et industriels, très consommateurs en énergie, précise Benjamin Simonis, le CEO de Helexia dans une interview avec pv magazine France. L’offre proposée est, comme l’indique la société sur son site Internet, à 360° : elle les aide d’abord à consommer moins d’énergie en les accompagnant dans la mise en place de solutions d’efficacité énergétique. Puis, elle leur permet de consommer une énergie bas carbone grâce à des centrales photovoltaïques. Enfin, dernier pilier, Helexia leur propose un suivi en temps réel. Baptisé « management de l’énergie », cette plateforme permet de surveiller en continu la consommation d’un bâtiment, pour identifier par exemple une déviation anormale (groupe froid défectueux, mauvais réglage de la température ou de la climatisation…). A ce jour, plus de 1 000 sites sont ainsi suivis par Helexia.
« Tous les clients ne disposent pas des trois offres », précise toutefois Benjamin Simonis. Souvent, les propriétaires dans le sud de la France prennent contact avec nous au départ pour un projet solaire et nous essayons d’intégrer cette installation dans une réflexion plus globale autour des économies d’énergie. Dans le nord, au contraire, ils viennent d’abord pour les mesures d’efficacité et on essaie de leur démontrer tout l’intérêt d’ajouter du photovoltaïque, même dans cette région ».
Entre l’effet du Green Deal européen, des prix de l’énergie en hausse et des différentes réglementations (décret tertiaire, loi Climat et Résilience…), les demandes se multiplient selon le dirigeant. « Nous voyons les mentalités changer et nous connaissons actuellement une hyper-croissance, assure Benjamin Simonis. Notre équipe a été multipliée par trois en deux ans, notre capacité installée par deux. Nous nous renforçons sur tous nos marchés ».
Basée à La Madeleine (Hauts-de-France), Helexia se concentre désormais sur son développement à l’international. « Nous avons commencé par l’Italie en 2012 puis la Belgique en 2013 », se souvient Benjamin Simonis. Le modèle d’internationalisation est toujours le même et dupliqué à chaque fois : « Nous avons mis en place une équipe de développement international basée à Lille, détaille-t-il. Ils identifient des collaborateurs locaux, ayant des compétences dans le photovoltaïque et/ou la transition énergétique. Ensuite, nous leur apportons un ensemble de méthodes et du coaching pour les aider à structurer leur offre sur leur marché ».
Après le Portugal en 2016 et l’Espagne en 2018, Helexia a également profité de son intégration en 2019 dans le groupe Voltalia en tant que filiale autonome pour entrer sur les marchés brésilien et marocain, deux pays où le développeur est traditionnellement bien implanté. Aujourd’hui, elle regarde du côté de l’Europe de l’Est, sans vouloir annoncer de pays cible pour le moment.
Parallèlement, la société de 250 employés a plus que doublé son activité dans le secteur agricole, lors du rachat en mars 2022 de l’entreprise iséroise en difficulté Cap Sud. « Nous avions déjà 204 toitures photovoltaïques en propre et l’intégration de Cap Sud nous a permis d’ajouter 344 hangars, pour 35 MW, ce qui porte à 58 MWc notre capacité de toitures photovoltaïques actuellement en exploitation », souligne Benjamin Simonis. L’objectif : accélérer l’accompagnement des agriculteurs et renforcer son maillage dans tout l’Hexagone.
Cap’Fruit : 21,3 % d’économies d’énergie potentielles
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