D’après pv magazine Espagne
À la fin du printemps, le fournisseur de données solaires slovaque Solargis a analysé les écarts mensuels de ses cartographies et a constaté une diminution alarmante de l’irradiation solaire en Espagne. Le rayonnement solaire a diminué de 50 % en mars, soit la plus forte baisse depuis 28 ans et la plus importante depuis le début des enregistrements par satellite en 1994.
En revanche, l’Allemagne et les Balkans ont enregistré des niveaux d’irradiation solaire 45 % plus élevés au mois de mars que la moyenne des 28 dernières années pour le même mois.
« La production solaire dépend à 100% de la quantité de rayons incidents, a déclaré un porte-parole de Solargis à pv magazine. Avec 50 % d’irradiation en moins, la production d’énergie solaire chutera de 50 %. »
De son côté, Asier Ukar, le directeur général de PI Berlin SL, a déclaré que la baisse de l’irradiation impliquait une baisse de l’efficacité des modules. « Le rendement des fiches techniques des modules solaires est toujours calculé dans des conditions nominales, c’est-à-dire 1 000 W/m2, à une température de cellule de 25 C et un AM de 1,5, a-t-il déclaré. Par conséquent, dans les simulations réalisées pour un projet, en plus du câblage, de la salissure et d’autres facteurs, une faible irradiation est prise en compte, étant donné que c’est l’une des circonstances impliquant une baisse du rendement. »
L’Espagne est l’un des pays les plus ensoleillés d’Europe et l’Allemagne entend tripler sa capacité solaire pour atteindre les 215 GW. Par conséquent, les écarts considérables par rapport aux valeurs moyennes constituent un défi pour les promoteurs de projets et les investisseurs. Ils posent toutefois aussi la question de l’indépendance énergétique de l’Europe, dans la mesure où les interconnexions des réseaux du continent ne sont pas en mesure d’accueillir la progression des énergies renouvelables requise pour atteindre les objectifs climatiques.
« Contrôler le climat est au-delà de nos capacités, cependant, en considérant l’Europe comme un réseau énergétique interconnecté, plutôt que comme un pays spécifique, il existe un potentiel pour équilibrer le marché, a déclaré Marcel Suri, PDG de Solargis. Grâce au projet européen SERENDI-PV, nous travaillons à améliorer la prévision à court terme de la puissance photovoltaïque ajoutée, l’évaluation et la prévision de l’énergie en présence de neige, de poussière et de conditions météorologiques extrêmes, l’amélioration des simulations, la réduction de l’incertitude pour soutenir la création d’un réseau numérisé efficace et moderne. »
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