Dans un communiqué publié ce jour, la société ASCA a annoncé des nouveaux développements sur sa technologie de films photovoltaïques organiques (OPV).
Tout d’abord, grâce à un financement du plan France Relance obtenu en décembre 2020, la filiale du groupe Armor va pouvoir installer une nouvelle machine laser pour augmenter la capacité de production de son site industriel de la Chevrolière (un million de mètres carrés de films solaires par an) près de Nantes. Le nouvel équipement devrait entrer en service au deuxième semestre 2022 et permettre d’accélérer et de faciliter la découpe sur-mesure des films OPV après l’application du revêtement sur leur largeur.
Ensuite et en complément du nouvel équipement industriel, ASCA va utiliser son enveloppe de France Relance pour développer et installer un logiciel destiné à automatiser la production de modules OPV sur-mesure de manière simplifier la conception électrique des modules à partir des designs de ses clients.
Enfin, la société a annoncé avoir signé un nouvel accord de licence avec la jeune pousse française Dracula Technologies qui est à l’origine d’une technologie de récupération d’énergie via l’OPV pour alimenter les objets connectés. « D’autres discussions sont en cours et nous veillerons à ce qu’un accord soit trouvé avec tous les autres acteurs de l’industrie de l’OPV imprimé dans les mois à venir. Ceci est essentiel pour soutenir la croissance du marché du photovoltaïque organique » a précisé le responsable grands comptes d’ASCA, Nicolas Vannieuwenhuyse.
« Le Président des États-Unis Joe Biden vient tout juste d’annoncer la levée des droits de douanes sur les panneaux photovoltaïques venus d’Asie du Sud-Est. La course à la souveraineté énergétique est lancée, mais doit-elle nécessairement se faire au détriment de la filière solaire locale ? À l’inverse du modèle américain, il est urgent pour l’Europe de soutenir une filière de production locale qui prendrait en compte l’ensemble des innovations solaires existantes et en cours de développement. C’est cette richesse de solutions qui doit pouvoir permettre à l’Europe de réussir sa transition énergétique », a commenté Hubert de Boisredon, le président-directeur général du groupe Armor.
Au sujet du développement de solutions solaires sur-mesure à l’échelle industrielle et des applications BIPV, il a ajouté que « la réglementation actuelle peine à prendre en considération ces technologies et leurs bénéfices comme la légèreté ou un pay-back carbone faible qui pourraient permettre un large déploiement du solaire intégré au bâtiment. Il est d’autant plus urgent de prendre en compte ces innovations locales dans le mix énergétique afin de nous donner tous les moyens de la transition écologique et d’atteindre une véritable indépendance énergétique durable »
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