A l’occasion de la conférence annuelle de l’Association Québécoise de la Production d’Energie Renouvelable (AQPER), qui réunit à Québec les acteurs de la filière, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et l’AQPER ont signé un accord de coopération portant sur les filières éolienne, solaire, biogaz, petite hydroélectricité et biocarburants.
Cet accord prévoit notamment un renforcement des actions de collaboration commerciale, industrielle, de recherche-développement et de formation entre les membres des deux organisations, afin d’améliorer la compétitivité des filières. Des échanges de pratiques exemplaires en matière de réglementation, d’environnement, de coopération technique, de mise en place de procédures qualité et de financement sont aussi prévus dans le cadre de cet accord. « Cet accord marque le début d’une coopération entre les deux principales associations nationales sur des filières à fort potentiel en termes de développement, de réduction de coût et d’emplois. L’AQPER et le SER ont beaucoup à apprendre mutuellement, notamment sur les actions de structuration de filières et de collaboration entre leurs adhérents sur les marchés français, québécois, les territoires insulaires et les marchés tiers comme l’Afrique », a souligné à cette occasion Jean-Louis Bal, Président du SER.
L’AQPER et le SER, qui comptent plusieurs adhérents en commun, poursuivent des objectifs de développement de la part d’énergies renouvelables dans leur mix énergétique national, et traitent d’enjeux similaires dans les échanges avec leur gouvernement tels que l’industrialisation locale, la gestion de la ressource, l’acceptabilité, la planification ou encore l’autonomie énergétique de leurs territoires insulaires et isolés. « Cette collaboration nous permettra notamment d’échanger des informations importantes sur les meilleures pratiques, l’expertise et la réglementation qui seront avantageuses pour le développement des filières d’énergies renouvelables du Québec. Cette association est une excellente nouvelle pour l’atteinte des objectifs énergétiques et climatiques ambitieux que nous voulons atteindre », a ajouté Gabriel Durany, président-directeur général de l’AQPER.
A l’horizon 2030, la France a fixé à 33% la part des énergies renouvelables dans son bouquet énergétique national, et 40% pour l’électricité. Pour y parvenir, la programmation pluriannuelle de l’énergie décline les puissances à installer par EnR et prévoit, par rapport à 2020, une augmentation de plus de 50% de la chaleur issue de biomasse, une multiplication par dix du biogaz injecté et par deux de l’éolien terrestre et du solaire photovoltaïque.
La stratégie nationale énergétique du Québec a fixé pour 2030 une cible de développement des énergies renouvelables électriques de 25% supérieure au niveau de 2013 et une augmentation de 50% des bioénergies.
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