Certisolis a été créé en même temps que l’INES pour permettre à la France de se positionner, en même que sur la recherche et l’innovation, sur la qualification photovoltaïque. Le laboratoire d’essais propose les certifications de conformité aux normes NF-EN mais est surtout en charge de délivrer le «Bilan Carbone Simplifié » qui vérifie l’origine des composants et le calcul de l’évaluation carbone et qui est notamment exigé par la CRE pour les appels d’offres.
« Contrairement à nos voisins allemands, tous les modules installés dans ce cadre en France sont composés de silicium recyclé. Même les producteurs de panneaux asiatiques ont adapté leur production au marché français », nous explique Stéphane Gresset, le directeur technique de Certisolis pour donner un exemple de l’impact potentiel de ce type de certificat.
Certisolis édite également le label AQPV, une marque créée par le SER pour garantir la qualité des services des contractants généraux dans l’industrie solaire afin, notamment, de pouvoir évaluer la faisabilité réelle des projets PV en France. Sur la base d’un audit annuel, Certisolis évalue sur critères la structure interne et la qualité des services de conception, de maintenance et de réalisation des entreprises de la filière solaire.
Enfin, le laboratoire propose également des essais à la demande pour les industriels, les développeurs et les exploitants. « On constate une amélioration de la qualité des modules, y compris pour les produits moins couteux en provenance d’Asie. Si la puissance constatée est généralement correcte, le test à la photoluminescence met toutefois en lumière des micro-défauts qui n’ont pas d’impact direct mais qui peuvent, à terme, provoquer des pertes de puissance », témoigne Stéphane Gresset. Dans ce cadre, le laboratoire cherche à mettre au point une nouvelle norme pour évaluer la performance d’un module sur une durée projective plus longue, de 10 à 15 ans.
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