Le mouvement social débuté fin février se poursuit au sein des salariés chargés de la maintenance chez RTE qui réclament notamment une revalorisation des salaires et des créations de postes. Initiées sur les sites du grand ouest, les grèves se sont étendues aux autres régions de France dans l’attente de l’ouverture de négociation avec la direction.
En effet, en parallèle de plusieurs procédures, dont une en référé et l’envoi de CRS sur les piquets de grève de certains sites RTE, la direction (qui précise avoir reçu les organisations syndicales) refuse d’ouvrir des négociations salariales arguant que le dossier relève de la branche des Industries électriques et gazières.
Pour la CGT, majoritaire, cet argument n’est toutefois pas acceptable – même si sur certains sites des revendications salariales ont été adressées. Le communiqué du syndicat avance que « les mesures salariales à RTE au global sont nettement en dessous de la moyenne du secteur de l’énergie. Or, les résultats financiers sont excellents. RTE a largement les moyens de répondre aux revendications. Le résultat net a augmenté de 27% en 2021 à hauteur de 661 Millions d’€. Les actionnaires – Caisse des Dépôts et Consignation, CNP Paribas, EDF – ont encaissé 397 M€ de dividendes cette année. »
Les revendications portent précisément sur une revalorisation salariale proportionnelle à l’inflation (4,5%) de 5% – contre les 0,3% octroyés par le groupe cette année. Selon la CGT, cette augmentation des salaires permettrait aux salariés, « les « lignards » qui travaillent sous tension à 400.000 Volts en haut des pylônes », « embauchés à peine au-dessus du SMIC », de maintenir leur pouvoir d’achat et d’obtenir une certaine reconnaissance de leur niveau de technicité.
Le 20 avril dernier, la FNME-CGT, la CFE-Énergies, la FCE-CFDT et FO Energie et Mines ont signé un communiqué commun exigeant une revalorisation du salaire national avec effet rétroactif au 1er janvier 2022. Lesdites organisations syndicales, représentatives de la branche des industries électriques et gazières (IEG), « exigent une réponse des représentants des employeurs […] au plus tard lors de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI) du 12 mai 2022 », annonçant dans le même temps un appel préventif à la mobilisation.
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