Albioma publie ses résultats pour l’année 2021. Au cours de l’exercice, le groupe énergétique s’est vu attribuer quelque 29 MWc de nouveaux projets solaires. 17,4 MWc de cette puissance a été obtenue lors des appels d’offres gouvernementaux dans les zones non interconnectées (ZNI), le reste concernant la France métropolitaine. Selon le document publié à l’occasion, la mise en service de ces projets devrait intervenir en 2023.
La production d’électricité de l’activité solaire s’est élevée à 123 GWh générant un EBITDA de 34,5 millions d’euros sur l’année – à comparer avec les quelque 125 GWh et 34,8 millions d’euros respectivement produits en 2020. Pour expliquer la stagnation, le groupe relève des mises en service de centrales à la Réunion et à Mayotte venant compenser le manque d’ensoleillement en Guyane ainsi que la cession, le 21 avril dernier, de 9 MWc qu’il détenait en minoritaire via les sociétés OTS et Corbières – toutes deux acquises à l’occasion du rachat de Eneco France fin 2018.
Les décrets relatifs à la révision à la baisse des tarifs des contrats d’achat solaires signés entre 2006 et 2010 ont été publiés en novembre 2021 et sont effectifs à partir du 1er décembre 2021. Le groupe estime un impact de 3 millions d’euros sur son EBITDA, avec deux projets sensiblement impactés pour un total de 9 MWc. Pour ces deux installations, le groupe a annoncé avoir exercé la clause de sauvegarde auprès de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) afin de négocier la diminution du tarif. Cette clause lui permet d’obtenir 18 mois supplémentaires avant l’application effective.
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