La Française de l’Énergie (LFDE) veut accélérer son développement en France et en Belgique. Pour se financer sans diluer son actionnariat, elle opte pour l’emprunt obligataire et récolte une enveloppe de 40 millions d’euros auprès de Edmond de Rotschild Asset Management (EDRAM). Le financement est composé d’une première tranche de 25 millions déjà mise à disposition et d’une deuxième tranche optionnelle de 15 millions d’euros.
Avec ces fonds LFDE veut investir dans son portefeuille d’actifs en France et en Belgique et déployer 49,5 MW de capacité d’ici au 31 décembre 2022. L’emprunt sera aussi utilisé pour financer les opérations existantes (en phase de construction, de développement ou dans le pipeline) de la société française qui opère des projets solaires et de gaz de mine dans le Nord de la France et en Wallonie. Avec la mise en œuvre de ces projets, LFDE projette d’éviter quelque 3 millions de tonnes d’émissions CO2eq par an. Par la suite la Française pourrait regarder vers d’autres projets bas carbones comme l’hydrogène en Europe.
Selon Ethifinance, une agence d’analyse et de conseil extra-financier, LFDE et EDRAM ont pris garde de se conformer au Green Bond Principles de l’ICMA (International Capital Market Association) pour émettre un financement susceptible d’être qualifié de « green bond ». D’après le communiqué relatif à l’opération, l’obligation a une maturité de sept ans et rentre dans le périmètre de LFDE International SARL, la filiale luxembourgeoise de LFDE. La maison mère, LFDE, est côté en bourse sur Euronext Paris.
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