D’après pv magazine Espagne.
Le gouvernement régional de Navarre a appuyé un projet solaire qui veut produire de l’électricité verte en recouvrant de panneaux solaires le canal de Navarre, l’un des plus grands canaux d’irrigation artificiels du pays. C’est l’Association nationale des producteurs d’énergie photovoltaïque (Anpier) qui a proposé ce développement. Selon le gouvernement, l’installation pourrait atteindre une capacité de 160 MW et ainsi doubler la capacité photovoltaïque actuellement installée dans la région.
Juan Antonio Cabrero, vice-président et délégué de Anpier à Navarre, s’est adressé au gouvernement local en avril dernier, indiquant les multiples avantages de la réalisation de ce projet pour l’environnement. En effet et selon lui, il s’agit d’une source propre de production d’électricité qui n’entraîne pas l’occupation de grandes surfaces de terrains naturels. Par ailleurs une étude présentée au département du développement rural et de l’environnement par les sociétés Energi.k et Naga Solar, estime que le projet proposé est techniquement et financièrement viable dans la mesure où il permet d’éviter considérablement les ombres portées.
D’après Juan Antonio Cabrero ce type de projet solaire peut également contribuer à réduire l’évaporation de l’eau, une source rare et nécessaire au développement agricole de la région. Le gouvernement local estime que cette perte d’eau par évaporation pourrait être réduite de 30 % avec l’installation des panneaux solaires. Ces derniers pourraient tirer avantage de l’effet de refroidissement de l’eau qui, d’après Juan Antonio Cabrero augmente l’efficacité des panneaux solaires eux-mêmes.
Anpier explique que ce type de projet peut être reproduit dans tout canal qui présente des caractéristiques similaires dans les régions autonomes d’Espagne. « Chez Anpier, nous encourageons le développement d’installations photovoltaïques de petite et moyenne taille, l’idéal étant qu’elles soient implantées dans des lieux où les réseaux de distribution et de transmission sont déjà très efficaces et où il est possible d’utiliser les infrastructures existantes. De même, il est judicieux de privilégier des lieux qui ne présentent pas de patrimoine naturel particulier ou d’usage agricole spécifique, afin que les installations n’altèrent pas les habitats naturels et les terres agricoles », a déclaré l’association.
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