Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement (AURA-EE), Enedis et Hespul ont signé le 15 septembre 2021 une convention de partenariat avec l’objectif de faciliter le développement du photovoltaïque en expérimentant de nouvelles solutions, pour éviter les risques de surtension sur le réseau public de distribution. Et ce, sans recourir immédiatement au renforcement des lignes, qui est une solution onéreuse. Le projet, baptisé FlexCantal, démarré en 2020 doit se dérouler jusqu’à fin 2022.
Le département est en effet le troisième plus solarisé de la région Auvergne-Rhône-Alpes en puissance et a accueilli ces dernières années un nombre croissant d’installations photovoltaïques, principalement déployées sur les toitures agricoles. Or, sans consommation simultanée en contrepartie, la production d’électricité photovoltaïque a pour conséquence d’élever la tension du réseau.
Ainsi, dans ce département où la consommation d’électricité est faible et peu dense, Enedis observe à plusieurs endroits du réseau une élévation excessive du niveau de tension. Une situation qui est à l’origine de la création de contraintes électriques pouvant conduire à un vieillissement prématuré des appareils électriques. Et qui a pour conséquence de freiner le développement de nouvelles installations solaires, puisque des frais de renforcement du réseau s’imposent pour lever ces contraintes.
Tester une solution alternative au renforcement du réseau
Enedis étant tenu d’éviter, dans le cadre du respect de son plan de tension, l’apparition des contraintes électriques, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité a décidé de s’associer à AURA-EE et Hespul pour tester une solution alternative consistant à paramétrer différemment les onduleurs des installations existantes afin de libérer de la capacité d’accueil. Ce paramétrage joue sur l’absorption de puissance réactive et a pour conséquence de diminuer la tension, réduisant ainsi les contraintes.
L’objectif du projet FlexCantal est donc de vérifier cet effet sur le terrain. Les producteurs existants sont encouragés à procéder à ce paramétrage, qui n’a par ailleurs pas d’impact sur le bon fonctionnement des installations. Une soixantaine d’installations de production sont impliquées, toutes situées sur des bâtiments agricoles.
Les premiers réglages ont eu lieu en juillet 2021 et devraient se poursuivre jusqu’à l’automne afin de permettre une année d’observation ensuite.
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