La combinaison de ces deux partenariats avec le pôle d’activités Renault ElectriCity permettra la création de près de 4 500 emplois directs en France d’ici 2030, et le développement d’un écosystème robuste de fabrication de batteries au cœur de l’Europe, précise le constructeur automobile dans un communiqué publié à cette occasion.
Nouvelle étape du plan stratégique « Renaulution », ces accords renforcent la compétitivité et l’efficacité du groupe et de ses partenaires de l’Alliance dans le domaine des véhicules électriques. Étape essentielle de la « Renaulution », le plan batteries du groupe se matérialise à travers la signature de deux projets de partenariats majeurs, avec Envision AESC – un acteur mondial de la technologie de batteries et des usines de batteries smart, digitalisées et à faibles émissions de carbone, partenaire historique de Nissan -, et la start-up grenobloise Verkor, spécialisée dans le développement de cellules de batteries pour véhicules électriques.
Envision AESC installera une gigafactory à Douai d’une capacité de 9 GWh en 2024, et avec l’objectif d’atteindre 24 GWh d’ici 2030. Envision AESC, la branche batteries de la société mondiale de technologie verte Envision Group, investira jusqu’à 2 milliards d’euros pour produire des batteries de dernière technologie, bas carbone, compétitives en termes de coût à destination des modèles électriques, dont la future R5. Seront également développées des solutions de recyclage en circuit fermé des déchets de production et des batteries en fin de vie. Via ce partenariat, Envision AESC prévoit de créer 2 500 emplois à horizon 2030.
La proximité de la future gigafactory d’Envision AESC avec les sites de production de Renault ElectriCity (Douai, Maubeuge et Ruitz) devrait entraîner la création de 700 emplois supplémentaires dans les Hauts-de-France, et offrera les moyens à Renault Group de renforcer considérablement sa compétitivité et l’efficacité de sa chaîne de production sur le marché des véhicules électriques.
Conformément aux engagements de Renault Group, elle constitue un atout majeur pour atteindre la neutralité carbone en Europe en 2040 et dans le monde en 2050, avec des véhicules électriques représentant 90% des ventes de la marque Renault en 2030.
Renault Group signe par ailleurs un protocole d’accord pour entrer au capital de Verkor à travers une participation de plus de 20%, et prévoit de rejoindre le consortium créé en 2020 autour de cette startup française visant à répondre aux défis de la digitalisation, de la décarbonisation et de la réindustrialisation de la France et de l’Europe dans le secteur.
Ensemble, Renault Group et Verkor entendent développer une batterie haute performance adaptée aux segments C et supérieurs de la gamme Renault, ainsi qu’aux modèles Alpine, et participeront à travers le consortium à la création de plus de 1 200 emplois directs à moyen terme.
Ce partenariat se matérialiserait dans un premier temps par le financement d’un centre de R&D (Verkor Innovation Center) et d’une ligne pilote pour le prototypage et la production de cellules et de modules de batteries en France dès 2022. Dans un second temps, Verkor mettra en œuvre son projet de créer la première gigafactory de batteries haute performance de France, dont une capacité initiale de 10 GWh pour Renault Group à partir de 2026, pouvant atteindre 20 GWh à horizon 2030.
La coopération de Renault Group et Verkor s’appuiera sur une feuille de route commune destinée à réduire de 75% les émissions carbone du process de fabrication de batteries comparé aux procédés actuels, et à mettre en place une chaîne d’approvisionnement permettant une traçabilité et garantissant la sécurité des matières premières destinées au véhicule électrique.
Ces deux nouveaux partenariats complètent les dispositifs existants au sein de Renault Group, notamment l’accord historique avec LG Chem qui fournit aujourd’hui la gamme électrique Renault et demain la future MéganE en modules de batteries. Parallèlement, les discussions se poursuivent avec ACC pour éventuellement compléter cet écosystème à partir de 2027. D’autre part, la recherche avance au sein de l’Alliance pour déployer la technologie des batteries solides d’ici à 2030, à travers le projet ASSB (All Solid-State Battery technology).
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