La décision finale d’investissement par McPhy devrait intervenir d’ici fin 2021 après la finalisation des études préliminaires, l’obtention des autorisations administratives, et sous réserve notamment de l’obtention des financements nécessaires, dont ceux sollicités dans le cadre du processus IPCEI.
L’IPCEI (« Important Projects of Common European Interest » ou PIIEC « Projets Importants d’Intérêt Européen Commun ») est un système de financement qui permet de soutenir des projets jugés essentiels pour la compétitivité de l’Europe, autorisant les Etats membres à financer des initiatives au-delà des limites habituellement fixées par la réglementation européenne. Un IPCEI Hydrogène a été lancé le 17 décembre 2020, rappelle McPhy dans un communiqué publié à cette occasion.
L’objectif est de débuter la production au cours du 1er semestre 2024 avec une montée en charge progressive jusqu’à atteindre une capacité de 1 GW par an.
La construction de cette nouvelle infrastructure industrielle représenterait un investissement de 30 à 40 millions d’euros et conduirait à la création, à pleine charge, de plus de 500 emplois McPhy, dont environ 400 en France, et une centaine en Allemagne et Italie. S’y ajouteraient plusieurs centaines d’emplois indirects en France et en Europe, indique le groupe.
Fort de cet investissement majeur dans son outil industriel, McPhy disposerait d’une capacité annuelle totale de production équivalente à 1,3 GW (300 MW en Italie), en phase avec les perspectives de croissance des marchés de l’hydrogène vert, notamment celui de l’industrie lourde.
Pour McPhy, il s’agit d’une avancée majeure dans l’industrialisation et la réalisation d’économies d’échelle pour la constitution d’une offre compétitive en hydrogène vert produit par électrolyse alcaline. En outre, la taille du site sera en phase avec la croissance du marché en Europe.
Belfort a été présélectionné comme site stratégique, ancré au cœur de l’écosystème hydrogène européen et de la Vallée de l’Energie
Cette future usine aura vocation à jouer un rôle majeur dans le passage à l’échelle industrielle de l’électrolyse, condition indispensable pour que l’hydrogène vert atteigne les objectifs de décarbonation.
Pascal Mauberger, président de McPhy, déclare dans le communiqué publié à cette occasion : « Nous sommes très heureux d’annoncer la présélection de Belfort, grande métropole industrielle française et européenne, pour entamer aujourd’hui le chemin de la construction d’une gigafactory d’électrolyseurs alcalins. Cette future usine aura vocation à jouer un rôle majeur dans le passage à l’échelle industrielle de l’électrolyse, condition indispensable pour que l’hydrogène vert atteigne les objectifs de décarbonation fixés par le gouvernement français et les autorités européennes. Nous remercions tous les acteurs et partenaires qui nous accompagnent dans cette grande ambition, ainsi que les équipes McPhy. »
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance a indiqué à l’occasion de cette annonce : « Je me félicite de cette annonce par McPhy qui est une des premières gigafactory dans le cadre de la Stratégie Nationale Hydrogène et concrétise la capacité de cette technologie nouvelle à être un vecteur de croissance et de développement industriel pour nos territoires. Le choix de Belfort conforte l’écosystème de la Vallée de l’Energie et illustre pleinement l’attractivité pour les porteurs de projets du Nord Franche-Comté. Il témoigne également de notre engagement, aux côtés de la filière, pour la diversification de l’activité du territoire et pour le conforter comme un des pôles européens en matière d’ingénierie de la transition énergétique. »
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.