Ce projet sera réalisé par des opérateurs privés, au terme d’une procédure d’appel à projet, précise la région Normandie, qui contrôle le SMADN, dans un communiqué publié à cette occasion.
Il sera source de retombées économiques importantes pour le territoire, insiste le texte, dans la mesure où le Syndicat mixte percevra des loyers pour l’offre locative des terrains et un intéressement sur la production d’électricité qui sera revendue à EDF, dans la cadre d’un contrat d’achat. Ces revenus devraient permettre le financement de l’aéroport et de ses équipements pour les 30 prochaines années, indique le communiqué.
En outre, ce projet permettra une coopération entre le futur producteur d’énergie et l’aéroport (avion électrique, hydrogène, remplacement des équipements thermiques par des électriques, transfert de charges dont les taxes foncières, mutualisation d’équipements de sécurité sureté, bornes de recharge pour véhicules électriques ou à hydrogène, approche pédagogique et participative du projet avec un financement possible par les habitants, installations d’ombrières sur le parking voiture…).
L’empreinte carbone de l’aérogare devrait devenir négative tout en fournissant de l’électricité à une grande majorité des 90 000 foyers du Pays d’Auge, insiste le communiqué.
Les collectivités locales devraient également percevoir des recettes fiscales annuelles liées aux taxes.
Deauville Normandie devrait ainsi être le premier aéroport à valoriser ses délaissés aéroportuaires sur une telle ampleur, rapporte le gestionnaire de l’aéroport de Deauville.
La mise en service d’une nouvelle aérogare de 4 000 m² est également prévue en avril 2022. Le bâtiment sera économe en énergies et fluides, abandonnant les chaufferies au fioul pour l’électricité. Ce projet est financé à 100% par le Syndicat Mixte, 95 % seront apportés pour la région Normandie soit 9,025 millions € et 5 % pour la ville de Deauville soit 475 000 €.
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