Voltalia a annoncé le 4 janvier disposer à fin décembre 2020 d’une puissance installée de 1 015 mégawatts en énergies renouvelables. « Grâce à un quatrième trimestre dynamique et des additions de capacités significatives, Voltalia a fait croître son portefeuille de centrales installées de 18 % par rapport au 30 septembre 2020 », fait savoir l’acteur dans un communiqué de presse. Parmi ces nouvelles capacités, elle compte Cacao (centrale biomasse de 5,1 MWc en Guyane française), Toco (extension de 10,5 MWc du complexe de stockage par batteries en Guyane française), Sarry (centrale éolienne de 22 MW en France), Ma’an et Mafraq (57 MWc d’actifs solaires en Jordanie), VSM2 (50,2 MWc d’éolien au Brésil supplémentaires au T4 pour atteindre 85,2 MWc sur un projet totalisant 128 MWc), et Helexia (nouvelles installations de 10 MWc de toitures solaires en France, au Portugal, en Espagne, en Italie et en Belgique). Ajoutées aux capacités déjà en exploitation, elles permettent à Voltalia de dépasser l’ambition de 1 gigawatt qu’elle s’était fixé à horizon décembre 2020. « Cet objectif est rempli tout en diversifiant le portefeuille de Voltalia », poursuit l’acteur.
Entre 2016 et fin décembre 2020, la puissance de Voltalia a plus que doublé (x 2,2) et s’est diversifiée. Grâce à la baisse significative des coûts de construction et de maintenance des installations solaires, les rendant compétitifs dans de nombreux pays, les actifs solaires détenus par Voltalia ont été multipliés par plus de 14 pour représenter aujourd’hui 23 % de sa puissance installée. Les autres technologies ont également été renforcées : entre 2016 et 2020, Voltalia a développé l’hydroélectricité avec la construction d’une nouvelle centrale en France, ainsi que la biomasse en Guyane française, où les ressources en bois en font une ressource durable. Enfin, Voltalia a également établi avec succès une activité de stockage d’électricité avec Toco, le plus grand complexe de stockage d’électricité par batteries aujourd’hui en exploitation en France (13,1 MWc / 16,7 MWh en exploitation).
En 2016, le Brésil représentait 84 % de son empreinte et l’Europe (principalement la France) 16 %. Alors que l’activité au Brésil a continué de se développer, la croissance des autres géographies a été plus forte encore. Aujourd’hui, le Brésil constitue 67 % de la base installée, l’Europe 24 %, et Voltalia a également développé son hub égyptien qui représente 9 % de la puissance installée du Groupe. Avec le rééquilibrage du portefeuille de projets, le Brésil devrait représenter 50 % de la puissance installée du groupe en 2023. « Malgré les innombrables défis et certains retards engendrés par la crise sanitaire, Voltalia a atteint son objectif, a déclaré Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia. En parallèle, sécurisé 1 000 mégawatts de nouveaux contrats long-terme de vente d’électricité, pour générer la croissance des années à venir ».
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