La société d’économie mixte (SEM) du syndicat d’énergie des Hautes-Pyrénées consacre la première phase de son développement d’énergies renouvelables essentiellement au photovoltaïque.
Elle veut mettre en œuvre quelque 48 MWc d’ici cinq ans, sur onze projets, pour un budget total de 38 millions d’euros, dont six qu’elle réalisera directement et cinq autres en compagnie de développeurs dans le cadre de société de projets ad hoc.
En septembre dernier, Ha-Py Energies a signé avec Urbasolar un partenariat public-privé avec le groupe montpelliérain Urbasolar, pour la construction de projets solaires concernant les cinq premiers projets, soit une grande toiture, deux ombrières de parkings, et deux parcs photovoltaïques.
À Rabastens-de-Bigorre, les halles du Parc du Val d’Adour vont être dotées de panneaux photovoltaïques, alors que des ombrières seront installées sur le parking. La Sem espère parvenir à produire plus d’électricité que la consommation des Rabastenais. À Orleix, le centre commercial sera, lui-aussi doté d’ombrières dès cette année 2021.
L’ancienne carrière de sables et de graviers de Bours va par ailleurs être reconvertie en centrale photovoltaïque au sol, de même que le centre d’enfouissement des déchets de Capvern, qui devrait être construit en 2022.
La puissance totale de ces cinq réalisations devrait atteindre près de 23MWc. Un investissement de près de 22 millions d’euros, cofinancés par Urbasolar et la SEM Ha-Py Énergie sera nécessaire.
Le département des Hautes-Pyrénées, l’Agence régionale énergie climat, et un nouveau partenaire financier non dévoilé, devraient investir dans le capital financier de la société, qui passera de 1,1 million d’euros actuellement à 2,5 millions d’euros.
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