Le ministre de la Transition et des Energies renouvelables Chems Eddine Chitour a affirmé que l’Algérie avait l’intention d’installer 1000 MWc de nouvelles capacités solaires en 2021. Pour cela, le pays privilégiera des partenariats stratégiques avec des pays leaders de cette énergie, comme l’Allemagne, les Etats-Unis et la Chine. « Un partenariat stratégique permet d’aller plus vite, a-t-il affirmé dans une interview à la chaîne nationale Chaîne 3 le 21 décembre dernier. Nous devons absolument réussir le plan des 15 000 MW. Pour cela, nous devons mettre en place un minimum de 1 000 mégawatts par an d’ici à 2035 ». Le ministre a ainsi précisé que l’attribution des contrats se ferait via des appels d’offres lancés « dans la transparence la plus totale ».
Le ministre a notamment rappelé la trop forte dépendance nationale au gaz et au pétrole, alors que de nombreux pays dans le monde planchent sur leur future neutralité carbone. Ainsi, selon lui, 1000 MWc de solaire correspondraient à 1,5 million m3 de gaz économisés. « Le potentiel est là, a-t-il poursuivi. Le Sahara est une pile électrique, il faut qu’on le développe. Mais il faut que l’on adapte le solaire à la demande et non pas d’une façon anarchique. C’est pour cela que nous avons consulté dix wilayas qui correspondent à 2000 hectares », tout en précisant que pour placer 1 MW, 2 à 3 hectares sont nécessaires.
Toutefois, comme le notait le premier rapport annuel du Commissariat algérien aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe), édité en décembre 2020, au-delà de ses ambitions, le pays a pris un important retard dans la planification, un problème que le ministre a lui-même reconnu. Tandis que « la part du solaire photovoltaïque devrait être multipliée par 5 environ (13575 MW au lieu de 2800 MW), soit 62 % de l’ensemble des 22000 MW prévus à l’horizon 2030, avec le recul, on observe qu’à ce jour (2020), au même titre que la première version du programme, que le planning tracé n’a été ni suivi ni même vu un début d’application quelconque, tempèrent les auteurs du rapport du Cerefe. En effet, la seule activité visible sur le terrain dans le domaine des énergies renouvelables dans le pays depuis 2015, a essentiellement été dominée par la réception (étalée jusqu’en 2017) des centrales solaires photovoltaïques totalisant 343 MW du programme lancé en 2014 par SKTM. A côté de cela, Sonatrach, a mis en service en 2018 une première centrale solaire photovoltaïque de 10 MWc à Bir Rebaa Nord (BRN), wilaya de Ouargla et ce dans le cadre de sa stratégie SH 2030 qui vise à déployer une capacité totale de 2300 MW en énergie solaire à l’horizon 2030 ».
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