Le Réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport (ENTSO-E) a dévoilé les détails d’un plan d’un milliard d’euros visant à installer 11 GWh de capacité de stockage d’énergie hydrogène autour de Paris d’ici 2030, afin d’alimenter une flotte de 50 000 taxis.
Le projet, évoqué dans la version provisoire du plan décennal en consultation jusqu’au 4 janvier, prévoit la construction de dix sites autour de la capitale, dont chacun disposerait de 20 à 50 MW de capacité d’électrolyseurs connectés au réseau et de 100 à 500 MWh de capacité de stockage d’hydrogène. Celui-ci serait produit à partir d’une électrolyse alimentée par des « sources d’électricité décarbonées et vertes ».
Dans le cadre de ce programme, proposé par la Société du Taxi Électrique Parisien, une flotte de 50 000 taxis ou de VTC serait convertie en véhicules à pile à combustible desservant Paris et offrirait un total de 10 GWh de stockage électrique et de potentiel d’électrification de 5 GWh.
Le gestionnaire du réseau de transport de l’UE estime que ce projet serait mis en service en 2022 et nécessiterait un capital d’un milliard d’euros et des coûts d’exploitation de 15 millions d’euros, et nécéssiterait jusqu’à 48 GWh de production d’énergie renouvelable d’ici 2030.
En plus de ce plan, l’ ENTSO-E évoque également 26 systèmes de stockage d’énergie et sept installations hydroélectriques par pompage en Espagne – dont une qui produit et stocke de l’énergie tout en nettoyant les eaux minières toxiques; deux en Allemagne, en Irlande et au Royaume-Uni et d’autres en Grèce, en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, en Estonie et en Lituanie. Deux projets concernent un projet de stockage d’énergie à air comprimé aux Pays-Bas qui impliquerait un stockage souterrain dans des cavernes de sel et des installations d’air comprimé sont également prévues au Royaume-Uni et au Danemark. Les plans de stockage sont complétés par la batterie lithium-ion prévue de 250 MW à Ptolemaida, en Grèce, et une installation pouvant atteindre 384 MW en Slovaquie, présentée comme « la plus grande installation de batteries d’Europe ».
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Avec le faible rendement des stations hydrogène pour produire l’hydrogène (50%) et le faible rendement des piles à combustible (50%), cela donne un rendement final de 25% avant d’arriver au moteur électrique.
A partir du réseau électrique, une voiture à hydrogène consomme trois fois plus d’électricité qu’une voiture électrique à batterie, une fois pris en compte le rendement du chargeur et de la batterie.
Pourquoi cette mise en scène de l’hydrogène alors que le bon sens montre qu’il n’a pas sa place dans les transports. Mieux vaut le réserver pour des usages industriels, la fabrication d’ammoniac par exemple.