L’entreprise anglaise Vivo Energy, qui commercialise et distribue des carburants et lubrifiants de marque Shell et Engen en Afrique et la société minière canadienne Robex Resources ont conclu hier, mercredi 28 octobre, un accord pour la fourniture en énergie solaire de la mine de Nampala au Mali pour une période comprise entre cinq et quinze ans.
Le projet de production et d’approvisionnement comprend une centrale solaire photovoltaïque de 3,9 MWc et une batterie de 2,6 MWh qui seront entièrement intégrés à la centrale thermique déjà en activité sur le site pour assurer un approvisionnement continu en électricité à la mine à tout moment et à moindre coût. « Cette énergie nous permettra de réduire notre impact carbone d’environ 60 000 tonnes de CO2 sur dix ans, de disposer d’une source d’énergie supplémentaire pour stabiliser notre production d’électricité et de réduire nos coûts de production, qui sont déjà parmi les plus bas au monde. On s’attend à ce que cette installation réduise le coût actuel des activités minières de 0,04 $ le kilowatt », insiste Benjamin Cohen, PDG de Robex Resources dans un communiqué.
« Nos clients miniers sont toujours à la recherche de moyens de réduire leurs coûts d’exploitation et d’augmenter leur durabilité. Grâce à cette solution hybride solaire / combustible, nous les aidons à réaliser les deux », a commenté de son côté Khadidiatou Fall, la directrice générale de Vivo Energy Mali, qui a fourni des carburants et des lubrifiants à la mine de Nampala depuis 2017.
Il s’agit du deuxième projet solaire hybride en cours de développement dans une mine malienne. En décembre, le fournisseur finlandais de solutions marines et énergétiques Wärtsilä a été retenu par la société minière canadienne B2Gold pour mettre en place un système de stockage de 17 MW (15 MWh). La batterie sera couplée à une centrale solaire de 30 MW que la société minière est en train de construire dans la mine d’or de Fekola au Mali.
La feuille de route de l’énergie solaire du Mali comprend également des plans de construction de projets photovoltaïques à grande échelle. Les installations comprennent une centrale solaire de 50 MW à Sikasso par PowerPro, un projet de 50 MW par Akuo Kita Solar, un site photovoltaïque de 33 MW par le norvégien Scatec Solar et une installation de 25 MW qui sera construite à Koutiala par Access Power, Eren et Africa Invest. Le gouvernement malien vise à porter la part des énergies renouvelables du pays dans le mix électrique national à 25 % d’ici 2033, en plus d’un objectif d’électrification rurale de 61 %. Or, selon les dernières statistiques publiées par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le Mali ne disposait que de 20 MW de capacité solaire installée cumulée à la fin de 2019.
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