La première centrale flottante de Nouvelle-Aquitaine mise en service

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Portée par Sergies, filiale du syndicat départemental de la Vienne Sorégies, la réalisation de cette centrale valorise un espace artificialisé pour la production d’électricité verte. Cette centrale photovoltaïque flottante est construite sur l’ancienne carrière remise en eau de l’entreprise GSM. Ses panneaux photovoltaïques, assemblés par VMH à Châtellerault, sont entièrement démontables et recyclables. Le génie électrique, la pose des structures et des modules ont été réalisés par Bouygues Energies Services, les structures flottantes ont été fournies par Ako Industries et la pose et les ancrages réalisés par Novanautic / Nautischaphe.

Cette centrale devrait produire plus de 3,3 GWh d’électricité par an, signale Sergies dans un communiqué publié à cette occasion. Le coût total du projet est de 3 millions d’euros.

Les habitants de la communauté de communes, puis du département, ont été associés à ce projet grâce à financement participatif citoyen, ouvert l’été dernier sur la plateforme Lumo, à hauteur de 150 000 euros. Une centaine de souscripteurs ont participé à ce crowfunding.

Sergies est le premier producteur public d’énergies renouvelables en Nouvelle-Aquitaine. Créée en 2001 par la volonté des 265 communes adhérentes au Syndicat Energies Vienne, la société est installée à Poitiers. Elle se positionne comme l’investisseur local qui agit pour un développement maîtrisé et concerté de ses projets de production d’énergie d’origine renouvelable. Elle compte déjà à son actif, plus de 400 000 m2 de panneaux photovoltaïques exploités en toiture et au sol, 13 parcs éoliens dont Le Rochereau, 1er parc éolien du département de la Vienne (2008) et des participations dans trois unités de méthanisation agricole. Au total, ces équipement permettent une production effective de 361 GWh/an d’énergies renouvelables, soit 43% de la consommation des clients résidentiels du territoire du Syndicat Energies Vienne. Un taux à rapprocher de l’objectif de la loi sur la transition énergétique, qui est d’atteindre au niveau national, 32% d’énergie renouvelable en 2030, rappelle Sergies.

Si tous les lacs artificiels de France, soit 300 km2, se convertissaient au photovoltaïque, indique Sergies, ils pourraient couvrir les besoins de 3 millions de foyers (chauffage et eau chaude sanitaire compris).

Etaient présents pour le lancement Jacques Deschamps, nouveau président du syndicat Énergies Vienne, Laurent Doret, maire de Saint-Maurice-la-Clouère, Emmanuel Julien, président du directoire de Sergies, et Sylvie Berhault, directrice générale de GSM.

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