Plus de 26 000 panneaux photovoltaïques sur « trackers » Est-Ouest seront installés pour suivre la course du soleil. Selon les concepteurs, la production attendue devrait permettre de représenter quelque 10 % de la consommation d’électricité de l’agglomération du Puy-en-Velay.
L’investissement prévu est estimé à 12 millions d’euros. Le financement sera composé de fonds propres et de crédit bancaire de Boralex et d’un investissement participatif à hauteur de 800000 euros. Boralex a confié à la société Enerfip, basée à Montpellier, le soin de collecter cette somme. La commune de Saint-Christophe-sur-Dolaizon et la Communauté d’agglomération sont candidates à cette levée de fond. Chacune a l’intention d’investir la somme de 50 000 euros.
Les collectivités propriétaires des terrains, acquis à partir de 2008, vont percevoir un loyer durant la durée du bail de 30 ans. En outre, plus de 50 000 euros de retombées fiscales annuelles seront perçues par les trois collectivités : la commune de Saint-Christophe-sur-Dolaizon, la communauté d’agglomération du Puy et le département.
Il aura fallu 12 ans pour parvenir à ces premiers coups de pioches. La société italienne Enel Green power qui s’était positionnée sur le projet dès 2009 a cédé à Boralex le projet. Le permis de construire est délivré en 2014. Mais en 2015 et 2016, deux recours déposés par des associations environnementales auprès du tribunal administratif de Clermont-Ferrand car certaines parcelles présentaient des sensibilités pour le milieu naturel, notamment une zone d’intérêt d’amphibiens et de reptiles, sont déboutés. Le projet a été lauréat de l’appel d’offre de la Commission de régulation de l’énergie seulement en avril 2020 (CRE 4.7).
Boralex a choisi de maintenir son projet sur les parcelles concernées, mais en réduisant son emprise de 22 % par rapport au site d’étude de départ.
La collecte de financement participatif lancée par Enerfip prévoit qu’il est possible d’investir entre 10 et 5.000 euros avec une priorité donnée aux habitants de l’agglomération.
Par ailleurs, dans le cadre de l’appel d’offres national de la CRE, Boralex propose aux citoyens d’acheter des actions ordinaires de la société citoyenne Cigogne. L’investissement se fait sur une période courte, « entre 2 et 6 ans avec une rémunération qui se situerait entre 4 et 7 % ». Plusieurs échéances sont fixées afin de laisser la priorité aux habitants de l’agglomération. Ces derniers pourront souscrire à partir de mardi 6 octobre. Le 20 octobre, la cagnotte sera ouverte aux habitants de la Haute-Loire et des départements limitrophes.
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20 hectares d’emprise au sol c’est beaucoup….c’est dommage que la priorité ne soit pas donnée aux ombrières solaires ou aux toits plats des grands bâtiments publics. Les projets photovoltaïques au sol sont rentables pour les investisseurs mais pas pour la commune qui perdent pour longtemps l’usage utile du sol