Les deux entités ont choisi de renforcer leur partenariat via cet accord-cadre qui entend donner un nouvel élan à une collaboration active depuis 10 ans déjà.
Dans un communiqué publié à cette occasion, les entités rappellent que : « Alors que l’Europe vient de rendre publique sa stratégie pour optimiser l’apport de l’hydrogène dans la transition énergétique, la course est déjà lancée au niveau mondial pour renforcer la compétitivité des entreprises du secteur : la Chine a annoncé un plan hydrogène à 16 milliards de dollars, et la Corée près de 3 millions de véhicules produits en 2040 par exemple. Plus que jamais la coopération entre recherche et industrie est donc indispensable pour consolider la compétitivité des acteurs français et européens, c’est-à-dire optimiser les coûts de production de systèmes innovants et favoriser leur montée en volume. »
Symbio et le CEA collaborent depuis plus de 10 ans. La technologie originale de l’entreprise est fondée sur un premier contrat de licence et de coopération R&D. Avec cet accord-cadre, les deux organismes élargissent le champ de cette collaboration, en ligne avec le développement du marché : les équipes de R&D travailleront conjointement pour accélérer l’industrialisation de systèmes hydrogène pour les transports, moins coûteux, plus performants, et plus faciles à intégrer dans les véhicules, signalent le CEA et Symbio.
Le développement de ces systèmes hydrogène clé-en-main couvrira notamment : la caractérisation des composants clefs et des évolutions du Stack (un assemblage, une « pile », de plusieurs cellules en série ou en parallèle), l’assemblage de la membrane-électrode, la durabilité, la modélisation pour une optimisation des piles à hydrogène et de leur intégration dans les véhicules.
« Avec cet accord-cadre, nous donnons un nouvel élan à la collaboration que nous avons avec le CEA depuis 10 ans – celle qui nous a permis de franchir ensemble une première marche vers l’équipementier que nous sommes aujourd’hui », explique Fabio Ferrari, directeur général de Symbio dans le communiqué. Et d’ajouter : « Nous sommes plus que jamais convaincus qu’une étroite collaboration entre la recherche et l’industrie est un facteur clef de succès sur la scène mondiale ».
De son côté, Florence Lambert, directrice du CEA-Liten, rappelle que « les technologies hydrogène jouent un rôle majeur dans la transition énergétique et sont donc au cœur de notre stratégie. C’est un moment important dans la vie des équipes de recherche de voir opérer leur transfert vers l’industrie ».
Le site du CEA-Liten à Grenoble accueillera notamment les développements amonts liés aux composants, en recherchant les matériaux et architectures offrant les meilleurs couples performance/durabilité jusqu’à la preuve de concept. Le site de Symbio hébergera quant à lui les bancs de tests et de qualification, jusqu’à la ligne industrielle elle-même.
Symbio et le CEA souhaitent ainsi participer à la structuration rapide de la filière industrielle aux niveaux français et européen, dans la lignée de l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par le gouvernement français en janvier 2020. Il s’agit aussi de participer à terme à la création d’emplois locaux, puisque de nombreux acteurs de la filière hydrogène sont déjà implantés en Auvergne Rhône-Alpes, une région où les solutions public- privé ont déjà fait la preuve de leur efficacité, à l’image du projet de mobilité hydrogène le plus ambitieux d’Europe, « Zero Emission Valley » (création de 20 stations de recharge et financement d’une flotte de 1 000 véhicules), précise le communiqué.
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