Les instituts de recherche technologique (IRT) et pour la transition énergétique (ITE), organismes partenariaux qui réunissent industriels et acteurs de la recherche publique autour de projets de recherche et développement, bénéficieront d’une nouvelle tranche de financements pluriannuels pour près de 320 millions d’euros jusqu’en 2023, auxquels pourront s’ajouter plus de 130 millions d’euros jusqu’en 2025 en fonction des engagements des partenaires, précise un communiqué du gouvernement.
Il s’agit de « soutenir dans la durée les entreprises dans leurs efforts de recherche au moment où leur situation financière pourrait remettre en question certains projets indispensables à la compétitivité de long terme de secteurs stratégiques pour notre économie (énergies renouvelables, technologies numériques, nanoélectronique, aéronautique, microbiologie, matériaux, etc.). »
Le solaire a une bonne place sur la tranche de 320 M€ de la période 2021-2023. L’IPVF (L’Institut photovoltaïque d’Ile-de-France), à Saclay, se voit doté de 10 M€ et l’INES.2S (l’ITE de l’Institut national de l’énergie solaire), au Bourget-du-Lac, de 15 M€. L’institut Jules Verne, consacré aux énergies renouvelables obtient 35 M€. A noter également que Vedecom, chargé de la mobilité durable, est doté de 21 M€. L’institut Supergrid dédié aux réseaux se voit recevoir 3 M€ supplémentaires.
Par ailleurs, le gouvernement engage 100 millions d’euros en soutien à l’innovation des filières industrielles sous forme d’aides aux projets de recherche et développement structurants pour la compétitivité (PSPC). Il entend ainsi accélérer des innovations collaboratives de rupture associant PME, grands groupes et laboratoires au service d’objectifs industriels prometteurs dans toutes les filières.
Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, indique dans le communiqué du gouvernement : « Les instituts pour la transition énergétique permettent de réunir l’excellence de la recherche publique et privée autour d’enjeux clés de la transition énergétique et écologique comme les cellules photovoltaïques ou la ville de demain. La poursuite des travaux permet de rentrer dans une phase de mise en œuvre pour préparer un pré-deploiement de ces solutions innovantes. ».
De son côté, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation signale : « Nous sommes à un moment où il est particulièrement important d’investir dans la recherche et l’innovation, comme vecteur de relance, de construction de notre futur commun et de compétitivité de nos filières industrielles. Grâce à l’investissement de 450 millions d’euros de l’Etat en faveur des Instituts de recherche technologique et des Instituts pour la transition énergétique, acteurs de la recherche technologique partenariale qui travaillent en synergie avec la recherche publique, nos entreprises pourront se projeter vers l’avenir avec des ambitions renouvelées et engager notre économie sur le chemin de la résilience et de la durabilité. ».
Pour Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances : « Les crises se caractérisent souvent par une diminution des budgets de R&D et d’innovation car les acteurs publics et privés sont incités à économiser et parer au plus pressé. Au contraire, nous estimons que c’est en mobilisant tous les talents et les ressources disponibles en matière d’innovation que nous pourrons relancer notre industrie et accélérer sa transformation pour la rendre plus verte, plus numérique et plus compétitive. Avec ces 100 millions d’euros nous accompagnons le développement de nouveaux produits ou services dans les entreprises pour faciliter leur rebond. ».
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