« Nous travaillons dans un contexte international, impacté par des mesures nationales et locales », explique Anis Jouini, le chef du département de l’énergie solaire du CEA-INES, à pv magazine. « L’entreprise se plie aux règles recommandées par le gouvernement. Donc, aujourd’hui, toutes les plateformes de recherche sont à l’arrêt et tout le personnel est en télétravail. »
« Voilà la solution que nous avons pu mettre en place en quelques jours pour plusieurs centaines de salariés », précise-t-il.
De fait, les projets basés sur l’expérimentation sont en pause, mais d’autres projets peuvent avancer. « Nous avons des livrables que nous pourrons présenter », déclare Anis Jouini. « Nous pouvons également penser à de nouvelles idées, se projeter, mais ce qui est impossible, c’est de travailler sur les plateformes. »
Sur les trois grands axes de travail du département solaire du CEA-INES, c’est surtout le domaine de la production photovoltaïque qui est affectée par la crise sanitaire. Dans ce secteur qui occupe entre 100 et 200 personnes, les chercheurs travaillent sur l’amélioration des cellules solaires, sur l’adaptation des plaquettes aux modules et sur les innovations liées aux module – modules standards et modules spécifiques (par exemple ceux intégrés au bâtiment ou sur véhicule) –, des recherches qui s’appuient en grande partie sur l’expérimentation.
Les champs de travail liés à l’intégration de l’électron vert dans le réseau ou dans le bâtiment, ou encore aux innovations technologiques comprenant des aspects d’analyse de cycle de vie et d’étude de l’empreinte carbone peuvent se faire en télétravail. « Il y beaucoup de modélisation, ce qui peut se faire en collaboration à distance, ces volets sont donc moins affectés par les mesures de protection et de fermeture des plateformes. »
Ainsi, « les équipes qui ne sont pas en lien direct avec les plateformes, comme celles qui travaillent sur la modélisation, les energy management system, batteries… toutes ces équipes vont pouvoir avancer parce qu’elles ont accès à ce dont elles ont besoin. Par contre, celles qui travaillent sur les cellules solaires, par exemple celles qui veulent tester des couches antireflets, ne pourront pas avancer », détaille Anis Jouini.
Et il ajoute « la situation est acceptable à l’heure actuelle, mais il ne faudrait pas que cette période soit trop longue. »
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