Le fabricant algérien de composants électroniques Condor Electronics, qui exploite une usine de production de modules d’une capacité de 130 MW à Bordj Bou Arreridj, est en redressement judiciaire, selon les médias nord-africains.
Les informations recueillies indiquent que près de 40 % des 1 000 travailleurs employés par le groupe sont aujourd’hui au chômage technique. Diverses unités de l’entreprise ont été touchées, notamment les chaînes de montage pour téléphones portables et appareils électroménagers.
« Cette décision est imposée par les problèmes importants rencontrés par l’entreprise, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en matières premières et les retards dans la délivrance des licences d’importation », a indiqué un porte-parole de l’entreprise cité sur le site tunisien spécialisé dans le domaine de l’emploi Recruter.
pv magazine a contacté Condor pour savoir si elle confirmait le début de la procédure d’insolvabilité.
Condor avait commencé ses activités de fabrication à Bordj Bou Arreridj fin 2013.
La politique algérienne en matière d’énergie solaire impose des critères de contenu national pour les équipements utilisés dans les projets sélectionnés lors d’appels d’offres publics.
**11/02/2020 : L’article a été modifié au sujet de la participation de Condor dans la société Aurès Solaire. Il était mentionné que Condor détenait la moitié de la société franco-algérienne Aurés Solaire, qui exploite une usine de production de panneaux de 30 MW dans le pays d’Afrique du Nord. Or les deux sociétés sont indépendantes l’une de l’autre.**
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