Valable uniquement pour les installations inférieures ou égales à 5kW, ce principe est de bénéficier d’une compensation entre les quantités d’électricité prélevées et injectées sur le réseau, en faisant le calcul entre deux relevés d’index. Lors de la facturation, la quantité d’électricité injectée dans le réseau est déduite, précise un communiqué de Brugel publié à cette occasion.
Cette fin de compensation sur la partie « coût de réseau » aura un impact sur la facture des autoconsommateurs, signale le régulateur, puisque la redevance réseau sera payée sur toute l’électricité prélevée. Pour ces installations sous 5 kW, la compensation reste par ailleurs d’application pour la partie énergie, dite la partie « commodity », jusqu’à éventuelle adaptation de l’arrêté électricité verte qui régit cette partie, précise Brugel.
Le régulateur bruxellois signale que le choix de mettre fin à cette pratique, s’explique par « une discrimination » et dans l’optique de « traiter les consommateurs de manière équitable ». Dans un système de compensation, les consommateurs « classiques » sont discriminés vis-à-vis des « prosumers » par rapport aux frais du réseau de distribution, puisque les « prosumers » ne contribuent à ces frais qu’en raison de la quantité nette d’énergie prélevée (après compensation), alors même qu’ils utilisent le réseau de distribution pour toutes les quantités brutes prélevées, explique le régulateur.
L’objectif est désormais de d’inciter les prosumers à auto-consommer leur production d’énergie et donc, à diminuer leur prélèvement d’énergie sur le réseau.
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.