L’AFP a annoncé l’adoption par l’Assemblée nationale, vendredi 18 novembre, d’un amendement prévoyant de réduire le tarif d’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) appliqué aux nouvelles centrales solaires.
À partir de 2021, cet impôt devrait être réduit de moitié. Pour les centrales mises en service après le 1er janvier, il s’élèvera à 3,155 euros par kW installé.
Interrogé par l’AFP, Alexandre Roesch, délégué général du Syndicat des énergies renouvelables (SER) se félicitait de cet amendement. « Concrètement, pour nous, cela veut dire que ça va baisser le coût du solaire photovoltaïque ». « Aujourd’hui, l’IFER pèse très lourdement sur le solaire et proportionnellement elle pèse beaucoup plus que sur d’autres filières », a-t-il ajouté.
Se basant sur la capacité installée et non sur le volume d’énergie produit, cet impôt est décrié par les acteurs du solaire, et notamment par la Commission Solaire du SER qui le qualifiait d’« Impôt Foncièrement anti-Énergies Renouvelables ». Actuellement, à 7,57 euros par kW installé, il représente 6 €/MWh selon un rapport de la Commission de Régulation de l’Énergie publié en février, quels que soient le type et la puissance de l’installation photovoltaïque, « soit deux fois plus que pour la filière éolienne », précisait-elle.
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