L’agglomération Durance, Luberon, Verdon (DLVA), Engie et Air Liquide signent un accord de coopération pour développer le projet d’hydrogène vert « HyGreen Provence ». L’objectif de HyGreen Provence est de produire de l’hydrogène à partir d’énergies renouvelables, notamment solaire, et de le stocker dans les cavités salines de l’agglomération, dont le volume en fait un des plus grands centre de stockage d’hydrocarbures en Europe. Le site pourra « accueillir une production centralisée d’hydrogène renouvelable de grande ampleur », précise Engie.
Un volume de 1300 GWh d’électricité solaire devrait être généré, soit la consommation résidentielle annuelle d’environ 450 000 personnes, ainsi que de l’hydrogène renouvelable par électrolyse de l’eau à échelle industrielle.
À travers ce partenariat, Engie apportera son expertise dans la production, le stockage et la distribution des énergies renouvelables – dont l’hydrogène. « ENGIE est convaincu de l’importance de l’hydrogène renouvelable pour offrir des solutions “zéro carbone as a service” aux clients industriels et aux territoires », déclare Gwenaelle Avice-Huet, la directrice générale adjointe d’Engie en charge des renouvelables. Les compétences d’Air Liquide seront notamment exploitées dans la maîtrise des technologies bas carbone, dont l’électrolyse.
Les premières réalisations de « HyGreen Provence » sont prévues pour fin 2021, et la phase finale en 2027. « À terme, plusieurs dizaines de milliers de tonnes d’hydrogène renouvelable par an pourraient ainsi être produites pour répondre à un très large spectre d’usages », précise Engie. L’agglomération entend en effet utiliser l’hydrogène pour la mobilité, pour l’alimentation en chaud et en froid d’un écoquartier et pour le développement d’usages industriels « vertueux » sur l’ensemble de la région.
D’après un document de présentation du projet HyGreen Provence pour les Journées Hydrogène dans les Territoires qui se sont tenues en juillet à Marseille, une surface photovoltaïque de 120 MW devrait être installée en 2021, pour produire 170 GWh, dont 10 % serait électrolysée. 278 tonnes d’hydrogène vert serait alors produites. En 2027, la centrale photovoltaïque disposerait d’une capacité de 900 MW, dont la moitié de la production serait électrolysée. Alors 10 440 tonnes d’hydrogène vert serait produites.
« HyGreen Provence est avant tout un projet de territoire ambitieux et novateur. Il intègre l’ensemble des acteurs concernés notamment les Parcs Naturels du Verdon et du Luberon avec une volonté de concertation. » déclare Bernard Jeanmet-Péralta, le président de DLVA. « Nous nous inscrivons ainsi dans la dynamique que constitue la vallée des énergies, engagée avec des partenaires comme le projet Iter, le CEA de Cadarache, Géométhane, l’hydroélectricité de la Durance. Nous contribuons ainsi à la transition énergétique de la France avec des industriels de renom qui, de par leurs expertises respectives, apportent crédibilité et viabilité à une exigence zéro émission de carbone », conclut-il.
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Quand vous écrivez que 10 % de la production de 170 GWh sera électrolysée produisant 278 t d’h2, ce tonnage sera acquis après un fonctionnement de combien d’heures de l’électrolyseur. Même question pour les 10.400 t de 2027.
Autre question, où en est la réalisation de ce projet ?
Ces tonnages sont-ils conséquence de l’h 2 produit quand le le réseau électrique extérieur est sous consommateur. Quid en période de nuit ? Des batteries sont-elles prévues ?