Total a réévalué son adhésion aux associations professionnelles à l’aune de six points-clés. D’abord, la position scientifique (pour Total, le lien entre les activités humaines et le changement climatique est un fait établi). Ensuite l’engagement dans l’Accord de Paris ; la nécessité d’une tarification du carbone ; le rôle du gaz naturel (un élément clé de la transition énergétique). En outre, Total « soutient les politiques, initiatives et technologies visant à promouvoir le développement des énergies renouvelables. » Enfin, le groupe soutient le développement du CCUS (Carbone Capture, Utilization and Storage) qu’il juge « indispensable à l’atteinte de la neutralité carbone durant la seconde moitié du siècle comme le prévoit l’Accord de Paris. »
À l’issue de cette revue, Total a donc décidé de ne pas renouveler son adhésion à l’American Fuel & Petrochemical Manufacturers et pour trosi autres associations (l’American Chemistry Council, l’American Petroleum Institute et la Canadian Association of Petroleum Producers), identifiées comme « partiellement alignées », Total « maintient son adhésion en vue de faire évoluer leurs positions de l’intérieur, mais se tient prêt à reconsidérer sa participation en cas de désaccord persistant. »
Rapport sur l’intégration du climat à la stratégie du groupe
Dans son rapport publié le même jour, Total rappelle qu’en matière de renouvelables, il s’appuie sur Total Eren, créé en 2017. Cette filiale développe des projets dans des pays et régions où les renouvelables constituent une réponse économiquement viable à une demande croissante en énergie. En Asie-Pacifique, en Afrique
et en Amérique latine, Total Eren dispose d’un ensemble d’actifs diversifié dans l’éolien, le solaire et l’hydraulique. Ses actifs dans le monde représentent, à fin 2018, une capacité brute d’environ 1,3 GW. Mais d’ici à 2022, Total prévoit de la porter à près de 5 GW, et à 25 GW dès 2025, 100% opérés par le groupe.
Total Eren a notamment créé en 2019 une co-entreprise avec le groupe pétrolier national brésilien Petrobras pour développer des projets éoliens et solaires terrestres au Brésil. Le groupe y détient une filiale à São Paulo depuis 2013 et dispose, à fin 2018, d’une de 140 MW exploités ou en construction.
Dans le solaire, Total intervient au travers de sa filiale Total Solar, qui développe des centrales solaires au sol en Europe, au Moyen-Orient, au Japon et en Afrique du Sud. Enfin, à travers sa participation dans le californien SunPower, Total commercialise des panneaux solaires dans le monde entier. En 2018, l’entreprise a édifié plus de 1,5 GWc de nouvelles capacités, contre 1,4 GW en 2017 et 1,3 GW en 2016.
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