Au cours de son assemblée générale du 24 septembre, l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (Ancre), a officialisé son nouveau plan d’action pour les prochaines années. Ancre, dont les membres fondateurs sont le CEA, le CNRS, CPU et IFPEN, est en charge de la coordination des politiques de recherche publique dans le domaine de l’énergie, ayant pour mission de renforcer les liens entre les organismes de recherche et le secteur privé, de diffuser les connaissances, d’identifier les enjeux futurs et de contribuer à l’élaboration des politiques publiques, notamment dans le débat sur la transition énergétique.
Le travail mené par l’Alliance, notamment sur la mise en œuvre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie et les objectifs de neutralité carbone, a amené les scientifiques à considérer de nombreux domaines de manière transversale. Ils en ont déduit la nécessité de définir un nouveau plan d’action. « Afin de redynamiser et renforcer les travaux de l’Alliance, nous avons, ces derniers mois, lancé un plan d’action en quatre points : la finalité de l’Alliance, les actions communes pour ses membres, son organisation et son fonctionnement ainsi que sa communication », déclare François Jacq, l’administrateur général du CEA et président de l’Ancre du 1er février 2019 à hier.
Ce plan d’action se décline en termes de « projets transversaux aux groupes programmatiques [qui se concentrent chacun sur une source d’énergie ou sur ses usages] en s’appuyant sur de nouveaux scénarios et en prenant en compte les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050 », précise l’Alliance.
Au cours de cette assemblée générale du 24 septembre, Ancre a également élu son nouveau président : Mohammed Benlahsen assumera cette fonction, en remplacement de François Jacq, dans le cadre d’une présidence bisannuelle.
Spécialisé dans les matériaux carbonés tels que les couches minces et les nanotubes, il est le président de l’Université de Picardie Jules Verne depuis 2016. « L’alliance a élaboré ces six derniers mois un plan d’action ambitieux impliquant notamment une réorganisation des travaux des groupes programmatiques en mode projet, sur des sujets impliquant une grande transversalité entre les champs thématiques de ceux-ci, ce qui est nécessaire pour porter une vision de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Un travail approfondi devra également être réalisé avec les alliances Allistene (numérique), Athena (sciences humaines et sociales) et AllEnvi (environnement). Il sera aussi nécessaire de porter la vision des communautés scientifiques et des sciences de base qui irrigueront le domaine de l’énergie à un horizon de 10 à 15 ans », estime-t-il.
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