D’un côté « EDF Bleu », rassemblant les activités nucléaires, l’hydraulique et la gestion du réseau, de l’autre côté « EDF Vert » consacrée aux énergies renouvelables et à la distribution. La première à capitaux entièrement publics, la seconde ouverte aux capitaux privés : la nouvelle organisation annoncée par Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, pourrait prendre la forme d’une scission en deux pôles très distincts — EDF Vert deviendrait cependant la filiale d’EDF Bleu à 65 %.
Le groupe, détenu à 84 % environ par l’État, fait face à une dette de 33 milliards d’euros, la nécessité de rénover ses centrales, et la pression de la Commission européenne lui reprochant une position dominante dans la production et la distribution de l’électricité. La réorganisation profonde d’EDF était l’un des champs de travail de Jean-Bernard Lévy, reconduit en février pour un mandat supplémentaire de quatre ans.
Présentée aux organisations syndicales jeudi, cette réforme est rejetée unanimement. « Les syndicats de l’énergie demandent au Gouvernement de donner à EDF les moyens d’investir dans la transition énergétique et le service public, et de renoncer à toute désintégration-privatisation ! » publient-ils dans un communiqué commun. Ils appellent à la grève le 19 septembre prochain.
De son côté, EDF ne souhaite pas communiquer sur « les réflexions en cours ». La société déclare à pv magazine qu’« aucune décision n’a été prise ». La société devrait remettre ses propositions au Gouvernement sur une possible réorganisation du groupe à la fin de l’année.
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.