La Banque mondiale a accepté de renforcer le projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP) en lui consentant 224 millions de dollars en espèces et en crédits.
Ce projet améliore l’accès à l’électricité hors réseau (off-grid) grâce à des systèmes solaires autonomes dans 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, notamment le Bénin, le Cameroun, la République centrafricaine, la Gambie, le Ghana, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la Sierra Leone et le Togo.
Les fonds de la Banque mondiale comprennent des crédits de 150 millions de dollars et des dons de l’Association internationale de développement, une unité de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres, ainsi qu’une subvention en soutien à la relance de 74,7 millions de dollars provenant du Fonds pour la technologie propre (un programme du Fonds d’investissements climatiques), également administré par la Banque mondiale aux côtés des banques de développement régionales. Les subventions en soutien à la relance doivent être remboursées si d’autres prêteurs accordent des fonds au projet ROGEP.
« [Le projet] devrait bénéficier à environ 1,7 million d’individus actuellement privés d’électricité ou alimentés de manière aléatoire mais également à des entreprises et des institutions publiques et, ce faisant, améliorer les niveaux de vie et les performances économiques » a déclaré la Banque mondiale dans un communiqué de presse annonçant le financement.
Le solaire comme ressource principale
Selon la banque de développement, seuls 3 % des ménages peuvent actuellement accéder à l’énergie solaire via des systèmes hors réseau en Afrique de l’Ouest et au Sahel. On estime que 208 millions de personnes dans la région n’ont pas accès à l’électricité.
« Le projet ROGEP va aider les décideurs de la région à créer un marché régional de systèmes solaires autonomes, vital pour combattre la pauvreté. Il va aussi permettre aux entrepreneurs de saisir les opportunités liées à ce nouveau marché, en mettant au point des solutions commerciales évolutives », a déclaré Rachid Benmessaoud, un représentant de la Banque mondiale.
L’énergie solaire devient une ressource essentielle pour le développement du Sahel, une région particulièrement touchée par le changement climatique. Selon une étude récente, les centrales solaires et les parcs éoliens couvrant de grandes surfaces pourraient contribuer à l’augmentation des précipitations dans le désert du Sahara et en particulier dans le Sahel.
En avril dernier, la Banque africaine de développement, le Fonds vert pour le climat et le fonds d’investissement Africa 50 ont signé une lettre d’intention dans le but de collaborer au programme Desert to Power ; celui-ci a pour objectif d’installer 10 GW de capacité de production d’énergie solaire et à fournir de l’électricité à 250 millions de personnes dans le Sahel.
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